20 ans de pratique en tant que kiné, mais les mois se suivent et la rémunération tarde à venir!

Le parcours épique d’un kiné luttant pour son salaire après 20 ans d’expérience.

kiné

Les luttes méconnues d’un kiné dévoué : 20 ans d’expertise, mais le salaire tarde à venir ! Découvrez l’histoire d’Alain, kiné au Havre, 46 ans, qui lutte contre l’inflation. Il cherche de nouvelles sources de revenus. Il dévoile ses comptes pour vous !

Les défis financiers d’un kiné engagé

Alain, kiné au Havre, 46 ans, se bat contre l’inflation qui alourdit ses factures. Le loyer du cabinet, en général payé le 1ᵉʳ du mois (environ 2.750 euros charges comprises), est reporté au 15 ou 20. Les prix de l’électricité font grimper sa facture bimestrielle chez EDF. Il passe de 1.500 à 2.500 euros pour janvier-février.

En mars-avril, il paie désormais 1.300 euros, contre 700 à 800 euros auparavant. Les dépenses pour le cabinet sont très élevées, avec 400 euros par mois pour les fournitures. De plus, les charges spécialistes s’accumulent. Comme cotisations retraite (800 euros/mois), Urssaf (1.000 euros/mois), prévoyance (350 euros/mois), et mutuelle (100 euros/mois). Malgré des formations coûteuses, Alain regrette le manque de retour sur investissement.

Il est débordé par des dépenses personnelles élevées

Alain fait face à près de 5.000 euros de dépenses personnelles mensuelles. Pour ses déplacements professionnels et personnels, il paie 500 euros par mois en leasing pour une voiture. Et l’essence lui coûte 300 euros par mois. Le crédit immobilier de sa maison représente une charge importante. Cela avec 1.800 euros à rembourser chaque mois.

Malgré la hausse des prix, il refuse de rogner sur l’alimentation et dépense 700 à 800 euros chaque mois pour des produits frais et non transformés. Les factures d’électricité, de forfait mobile, d’internet, de l’école privée de ses enfants et les impôts ajoutent également à ses charges. Le montant total de ses dépenses personnelles dépasse celui de son salaire mensuel, soit un peu moins de 5.000 euros.

Du kiné à l’apiculteur : la quête de nouveaux revenus

Alain, un kiné déçu par le manque de soutien de la Sécu, se sent pris au piège des caisses primaires d’Assurance maladie. Les prix des consultations sont figés depuis 2012, malgré l’inflation, mais une récente convention prévoit une hausse de 3% des honoraires en janvier 2024.

En parallèle de son travail de soignant, Alain se forme à l’apiculture pour générer des revenus en plus. Il souhaite contribuer à la planète et à la santé en produisant du miel, une denrée vitale. Vous pouvez le retrouver bientôt sur les étalages du marché, en tant qu’apiculteur. Ainsi, il peut compenser ses pertes de pouvoir d’achat et poursuivre sa passion de soigner les patients, notamment les sportifs.

Written by Abitbol

Passionnée par la lecture et l'écriture, j'ai décidé de faire de la rédaction Web depuis 4ans. Je suis les grandes célébrités régulièrement et je suis toujours au courant des derniers potins ! J'ai un penchant pour le cinéma et la gastronomie .