Le 1er février 2023, le taux de rémunération du Livret A a été fixé à 3 %. Bien que cela soit déjà assez avantageux pour les épargnants, les choses pourraient encore s’améliorer. En effet, il est fort probable que le taux du Livret Apasse à 4 % à partir du 1er août prochain. Si on se base sur la formule de calcul du taux d’intérêt, la valeur de l’intérêt devrait passer à 4 %. Cependant, Éric Lombard, directeur général de la Caisse des Dépôts, pense que la stabilité serait préférable pour le Livret A.
Livret A : son taux de rémunération va-t-il changer à partir du 1er août ?
Alors que la déclaration de la décision de Bercy était clair, le changement de taux pour le Livret À reste incertain. Le samedi 8 juillet dernier, le directeur de la Caisse des Dépôts et consignation (CDC), Éric Lombard, a défendu ses opinions. En effet, le directeur du CDC pense que le taux d’intérêt du Livret A devrait rester le même. C’est-à-dire 3 %. Celui-ci soutient le fait qu’il existe une certaine forme de « hiérarchie sur les rendements » concernant les Livrets d’épargne en France.
Le fait de revaloriser le taux de rémunération du Livret A pourrait donc déstabiliser cette hiérarchie. C’est en tout cas ce que soutient Éric Lombard lors de son entrevue avec l’AFP lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence. Pour lui, il serait absurde que le Livret A soit le plus élevé des épargnes. En prenant en compte le fait que cette épargne est liquide, garantie et défiscalisée, sa constatation tient effectivement la route.
La formule de calcul propose une hausse de 4 % sur le taux d’intérêt !
Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, devra se charger de la divulgation du nouveau taux d’intérêt du Livret A. Ainsi, le ministre devrait donc donner une réponse aux alentours du 15 juillet. Et ce, avant que ce nouveau taux soit appliqué au début du mois d’août.
Selon la formule de calcul, la nouvelle rémunération du Livret A devrait donc passer à 4 %. Pour rappel, le mode de calcul prend deux variables en compte. En premier, le taux d’inflation des six derniers mois (hors tabac). Puis le second, la moyenne semestrielle des taux interbancaires à court terme de la zone euro (€ STR). Enfin, il faut faire la moyenne de ces deux chiffres. Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne, le confirme.