En raison de l’inflation alimentaire qui sévit en France actuellement, le gouvernement lance un appel à négociation. Les participants pour cette réunion sont les grands distributeurs et les industriels. Cependant, pour une deuxième réunion, les industriels refusent.
Inflation alimentaire, les mesures prises par le gouvernement
Depuis la crise sanitaire du covid-19, ainsi que la guerre entre la Russie et l’Ukraine, le monde entier doit faire face à une forte inflation. Pour contrer la forte hausse de prix, le gouvernement français a pris quelques dispositions. Ils sont instaurés dans le but d’aider les foyers français en difficulté.
Outre les différentes aides, l’État français propose des plans d’action afin de pallier la hausse de prix des produits alimentaires. Parmi ces mesures, il y a ce qu’on appelle, panier-inflation. Pour ce faire, l’exécutif a sollicité la collaboration des distributeurs et des grands industriels de l’agroalimentaire. Le but de ce projet est de limiter la chausse des prix des produits alimentaires.
Après la réussite de la première négociation commerciale, une deuxième vague serait en cours de négociation. Cependant, les concernés ne sont pas complets.
Les industriels aux abonnés absents
Le jeudi 11 mai dernier, Bercy a reçu les représentants de la grande distribution. Vu que les industriels ne sont pas emballés à cette nouvelle négociation, Bruno Le Maire les appelle pour participer à l’effort collectif visant à limiter l’inflation alimentaire.
Selon les révélations du ministre lors de son passage sur TMC, les industriels refusent de revenir sur la table de négociation pour négocier les prix à la baisse. Dans ce sens, il appelle à leur sens de la responsabilité. Par ailleurs, s’ils s’obstinent à refuser de participer à la négociation, l’État prendrait de mesure de fiscal pour récupérer des marges.
Les représentants des industrielles réagissent
Jean-Philippe André, le président de l’Association nationale des industries alimentaires a réagi à cette annonce de Bruno Le Maire au micro de RTL. Ce dernier a rappelé que leurs contrats stipulent des clauses révision automatiques à la hausse ou à la baisse en cas de variations sur les matières premières.
Arnaud Rousseau, le nouveau président du syndicat agricole majoritaire FNSEA , dénonce une forme de surenchère de la part du ministre et des distributeurs. Dans ce sens, il craint une guerre des prix bas qui aurait des conséquences majeures sur le revenu des agriculteurs.