Crise immobilière en vue : l’inquiétante fracture entre la poignée d’acheteurs encore solvables et les autres crée des inquiétudes dans le marché. La situation est de plus en plus difficile pour les acheteurs immobiliers, car les prix montent en flèche. Les acheteurs solvables se retrouvent face à des défis financiers importants.
Crise immobilière en France : Les prêts en chute libre, mais les transactions résistent
Ces derniers mois, les volumes de prêts immobiliers ont chuté de près de 50%. Cette tendance soucieuse contraste avec la diminution plus modérée des transactions dans le marché immobilier existant. Alors que les données bancaires attestent de cette chute drastique des prêts. Il existe moins de transparence concernant les transactions immobilières, avec des chiffres fournis par divers acteurs, parfois contradictoires.
L’estimation générale situe la baisse des transactions autour de 15%. Mais des sources moins officielles parlent de baisses allant jusqu’à 35%. Cependant, même les chiffres les plus pessimistes sont moins alarmants que la chute des prêts. Cette disparité met en lumière l’importance du crédit dans le processus d’acquisition immobilière en France. Là où les prix des logements dépassent souvent largement la capacité d’épargne des ménages. Les économistes évaluent les prix des logements en années de revenus nets, et en France. D’ailleurs, il faut souvent l’équivalent de six années de revenus pour acheter une propriété.
Pandémie : Les plus aisés épargnent, impact sur l’immobilier
La pandémie a creusé l’écart entre les plus riches et les autres. Et cela se reflète dans le secteur immobilier. Plusieurs facteurs expliquent la baisse des transactions. Tout d’abord, la pandémie a eu un impact sur les prix de l’immobilier, les faisant chuter d’environ 10% par rapport à l’année précédente. De plus, l’accès au crédit est devenu plus difficile sans un apport personnel important. En général, entre 20 et 30% du montant total de l’achat.
Les taux d’intérêt élevés de près de 4% rendent la charge financière des emprunts importante. Ils nécessitent des réductions de prêt. Cette situation a un impact sur le volume global des prêts accordés en France. En fin de compte, la pandémie a laissé une empreinte indélébile sur le marché immobilier. Il creuse l’écart entre les acheteurs aisés et les autres, et poussant de nombreux emprunteurs à puiser dans leurs économies pour réaliser leurs projets immobiliers.
Épargne et immobilier : La disparité des possibilités
La pandémie a de même mis en évidence les inégalités en matière d’investissement immobilier en France. Beaucoup de Français, conscients de la hausse des taux d’intérêt, ont choisi de puiser dans leur épargne pour investir dans l’immobilier. Cependant, deux conditions doivent être remplies pour cela : avoir constitué une épargne suffisante et pouvoir l’affecter à un autre usage que les dépenses courantes. Cela étant donné la hausse du coût de la vie. Surtout les dépenses énergétiques et alimentaires.
La pandémie a conduit à la constitution d’environ 250 milliards d’euros d’épargne supplémentaire. Principalement par 20% des ménages à revenus élevés. En revanche, de nombreux Français ont dû puiser dans leurs comptes courants. Avec des retraits historiquement élevés de 160 milliards d’euros depuis janvier. Une partie de cette épargne est investie dans des placements rémunérés prenant en compte l’inflation. Tandis qu’une autre partie va vers l’immobilier, bien que les proportions exactes ne soient pas encore connues.