Pour son « envoyé personnel pour le Liban », le président français, Emmanuel Macron, a récemment fait son choix. Ainsi, l’ancien ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian aurait donc rempli les conditions requis pour ce titre. Cette nouvelle a été dévoilée le mercredi par l’Élysée. Pourquoi le président a-t-il décidé d’envoyer son ancien ministre pour accomplir cette tâche ?
Jean-Yves Le Drian: une « forme de consensus » recherchée par l’Élysée !
Le président de la République française a effectivement choisi l’ancien ministre pour devenir « envoyé personnel pour le Liban ». Jean-Yves Le Drian, l’ancien ministre en question, est effectivement un homme politique qui a une certaine expérience dans la gestion de certaines crises. En effet, l’ancien ministre des Affaires étrangères est présenté comme un homme « doté d’une solide expérience » dans ce type de situation. De ce fait, le nouvel envoyé du président français prévoit donc de se rendre le plus tôt possible sur les lieux.
D’ailleurs, il ne va pas tarder à lui faire des comptes rendus de l’évolution actuelle de la situation. Pour rappel, Jean-Yves Le Drian était déjà un membre important du gouvernement. Et ce, avant de devenir ministre sous le gouvernement d’Emmanuel Macron. Entre 2012 et 2017, il était effectivement le ministre de la Défense de François Hollande. Et depuis, l’homme de 75 ans a alors confirmé son expertise dans le domaine des conflits.
Liban : une nouvelle tentative d’élection à venir !
« La situation reste difficile au Liban », confirme le Parisien. En effet, le pays rencontre actuellement quelques difficultés. À l’approche d’une nouvelle élection présidentielle, prévue pour le 14 juin prochain, les crises politiques du Liban s’intensifient. Pour Paris, « réunir une forme de consensus » représente l’urgence actuelle. En effet, ce serait le seul moyen de permettre la mise en place d’une nouvelle structure au Liban, pays qui n’a actuellement pas de dirigeant.
Avec cette nouvelle structure, le Liban pourra donc procéder à la mise en place des élections. Le Parlement libanais prévoit effectivement de lancer les élections pour le 14 juin prochain. Toutefois, le pays est pris à part par les différents partis qui souhaitent prendre part à l’organisation. Michel Moawad, présumé candidat, a récemment retiré sa candidature pour soutenir Jihad Azour.