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L’incroyable histoire du jeu radiophonique « Le Jeu des 1 000 euros »
Lancé par Henri Kubnik en 1958 sous différents noms en fonction des changements de monnaie, le « Jeu des 1 000 euros » a une histoire fascinante. Au départ, les enregistrements avaient lieu au cirque Pinder, à La Réole, en Gironde. Après Kubnik, Lucien Jeunesse a dirigé l’émission pendant plus de trente ans. Depuis 2008, Nicolas Stoufflet et son équipe parcourent plus de 80 communes par an pour rencontrer des passionnés de culture générale. Une émission itinérante, avant-gardiste pour son époque.
Du son à l’écran : L’évolution du jeu des 1 000 euros
Des centaines de milliers de Français ont déjà testé leur culture à l’heure du déjeuner en écoutant le Jeu des 1 000 euros à la radio. Mais maintenant, le jeu passe du son au petit écran. Un plateau géant, un décor de 800 mètres carrés, des notes familières au glockenspiel. Et des « banco » à foison, voilà le plateau du Jeu des 1 000 Euros. Oui, vous avez bien lu, le plateau !
Nicolas Stoufflet, la voix du jeu sur France Inter, et l’animatrice Carinne Teyssandier, enregistrent à un rythme effréné sept émissions par jour pour la première saison télévisée de l’adaptation du jeu. Le présentateur, qui anime le jeu depuis 2008, a troqué son micro France Inter pour être sous les feux de multiples caméras de France 3. Une nouvelle ère passionnante pour un jeu adoré des Français.
Un duo dynamique à la télévision
Sur le plateau, le nouveau tandem de présentateurs s’adapte encore. Il cherche leurs marques face au prompteur. Entre rires et répétitions, ils trouvent leur rythme. Les présentateurs se changent et discutent entre les émissions. L’animateur Nicolas Stoufflet, habitué à la radio, s’épanouit à l’écran et apprécie cette nouvelle expérience télévisuelle. Sa présence rassure les candidats, qui louent son naturel. Le duo promet une adaptation réussie du jeu adoré.
L’évolution télévisuelle du jeu des 1 000 euros
Sur le plateau, les questions fusent : « Parmi les spationautes français, lequel a passé le plus de jours dans l’espace ? » Facile, 100 points, réponse évidente : Thomas Pesquet.
Plus corsée : « Chez Rabelais, comment s’appelle la grand-mère de Pantagruel ? » 200 points, en rouge. Le duo tâtonne avec « Gargamelle » et réalise que c’est la bonne réponse.
Les candidats, tous des stars de la radio, semblent décontractés malgré les caméras. Tristan, en duo avec Bérangère, témoigne de l’excitation : « C’est un autre monde, avec beaucoup de caméras, mais c’est un bonheur absolu. »
Les candidats participent par passion pour les jeux de culture générale. Et non pour l’argent, comme le soulignent les présentateurs.
Reste à savoir si les téléspectateurs suivront aussi fidèlement que les auditeurs. Réponse chaque samedi sur France 3 à 17h25, « si vous le voulez bien ! »
