RSA : Les allocataires touchés par une mauvaise nouvelle de la CAF. Cette situation suscite des soucis parmi les allocataires. Eux qui attendent des éclaircissements de la CAF.
Mauvaise nouvelle : Obligation de 15 heures d’activités hebdomadaires pour les bénéficiaires de RSA
Le RSA, un soutien vital pour près de 3,9 millions de personnes en France. Il a été l’objet d’une promesse de réforme par Emmanuel Macron en 2022. Cette réforme implique désormais que les bénéficiaires du RSA devront consacrer 15 heures par semaine. Cela à une activité qui favorise l’insertion professionnelle. D’ailleurs, que ce soit par le biais de formations ou d’emplois.
L’objectif de cette réforme est de fournir un revenu de subsistance. Puis, d’encourager les employés à revenus modestes à trouver un emploi. Environ 42 % des allocataires du RSA sont en ce moment sans emploi. Mais cette situation devrait évoluer avec l’instauration de ces nouvelles exigences. L’Assemblée Nationale a approuvé cet amendement. Il marque ainsi le début de la mise en œuvre de cette réforme importante. De ce fait, il vise à renforcer l’emploi et l’insertion professionnelle pour les bénéficiaires du RSA.
RSA : Un amendement pour la justice sociale
L’Assemblée Nationale a voté en faveur d’un amendement qui fixe un minimum de 15 heures d’activités hebdomadaires pour les bénéficiaires du RSA. Cette mesure, portée depuis longtemps par Les Républicains. Elle vise à promouvoir la justice sociale en incitant les personnes touchant le RSA à s’engager dans des activités d’insertion et de formation.
Cependant, cette réforme suscite des tracas. Surtout chez les députés de gauche. Clémentine Autain, députée LFI-Nupes de Seine-Saint-Denis, souligne que de nombreux agriculteurs, artistes et travailleurs pauvres profitent du RSA tout en travaillant. Et elle s’inquiète que cette mesure les maintienne sous le seuil de pauvreté.
L’amendement prévoit des exceptions pour les parents isolés sans solution de garde ou les personnes en situation de handicap. L’État insiste sur le fait que ces 15 heures ne constituent pas un « travail gratuit ». Mais sont plutôt destinées à des activités d’insertion et de formation.
Un compromis qui avance dans la bonne direction
Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, considère que l’adoption de ces 15 heures comme un « objectif » représente une avancée positive. Marc Ferracci, vice-président du groupe Renaissance, membre de la commission des Affaires sociales. Il affirme que la philosophie du texte est en gros compatible avec celle des Républicains.
Cependant, l’Assemblée Nationale devra encore voter sur l’ensemble de l’article de loi. Il redéfinit les « droits et devoirs des demandeurs d’emploi ». Ce compromis représente un pas vers une réforme du RSA. Il vise à encourager l’engagement des bénéficiaires dans des activités d’insertion et de formation. Surtout à préserver certaines exceptions pour les parents isolés sans solution de garde ou les personnes en situation de handicap.