L’État a décidé de prélever des fonds des retraites complémentaires d’Agirc-Arrco. Ce qui a un impact direct sur les économies des retraités du secteur privé. Découvrez tous les détails de cette décision discutée.
Les fonds énormes des retraites complémentaires d’Agirc-Arrco au cœur des prélèvements de l’Etat
L’Agirc-Arrco, la caisse des retraites complémentaires du secteur privé. Elle dispose de plus de 68 milliards d’euros de réserves. Une somme que l’État souhaite utiliser pour faire face aux difficultés du régime général. Selon les informations de TF1, des prélèvements débuteront dès 2024 et 2025. Cela avec un minimum de 300 millions d’euros prélevés l’année prochaine.
L’objectif est d’atteindre 1 milliard d’euros en 2026, avec des perspectives de hausser jusqu’à 3 milliards d’euros d’ici 2030. Cette décision soulève des questions et des soucis quant à l’impact sur les retraites complémentaires du secteur privé. Il est important de comprendre comment ces prélèvements pourraient affecter les futurs bénéficiaires de ces régimes. De ce fait, quelles mesures seront prises pour garantir la stabilité des retraites complémentaires.
L’État envisage d’imposer des prélèvements sur l’Agirc-Arrco malgré les contestations
L’État a décidé de prendre des mesures pour financer la hausse des petites pensions dans le cadre de la réforme des retraites. Ce qui risque de susciter de vives réactions de la part du patronat et des syndicats. Ils sont les cogérants de l’Agirc-Arrco, le régime de retraites complémentaires du secteur privé. Ainsi, ils cotisent 26 millions de salariés et qui verse une partie des pensions à 13 millions de retraités.
Certains dénoncent déjà ce qu’ils qualifient de « hold-up ». Ils arguent que les excédents de 5 milliards d’euros de l’année dernière proviennent sans pareil des efforts des salariés du privé. L’État, de son côté, soutient que sa réforme des retraites apportera environ 22 milliards d’euros supplémentaires à l’Agirc-Arrco sur une période de 15 ans.
Selon nos informations, si les partenaires sociaux refusent ces prélèvements. D’ailleurs, l’État envisage de les imposer par le biais du projet de loi de financement de la Sécurité sociale d’ici la fin de l’année. Cette situation suscite des soucis quant à l’avenir des retraites complémentaires du secteur privé.