L’État est confronté à un dilemme financier, donc, il a besoin des fonds de l’Agirc-Arrco pour financer la réforme des retraites. Cette situation financière délicate met en jeu l’avenir des retraites.
Réforme des retraites : L’État prélève 3 Milliards par an sur l’Agirc-Arrco
La hausse des petites retraites apporte des avantages. Mais pose un défi financier majeur pour l’Agirc-Arrco. Suite aux discussions entre syndicats et partenaires sociaux, l’État prévoit de puiser jusqu’à 3 milliards d’euros par an dans les réserves de l’organisme.
Cela survient malgré un chiffre d’affaires de 5,1 milliards d’euros en 2022. Ainsi que des réserves de 68 milliards d’euros. Cela valent à 9 à 10 mois de prestations. Une nouvelle qui suscite le souci des syndicats et interroge sur les effets à venir.
Agirc-Arrco sous surveillance : L’État puisera dans les caisses
L’État annonce une rentrée de 22 milliards d’euros sur 15 ans grâce à la réforme des retraites. Pour financer les hausses de pensions, il prévoit de puiser 1 à 3 milliards d’euros par an dans les réserves de la complémentaire Agirc-Arrco. Cette décision suscite l’indignation, certains qualifiant cela d’abus de pouvoir.
Les travailleurs estiment que c’est injuste. Car ils cotisent pour leur retraite. D’ailleurs, l’État ne devrait pas toucher à leurs contributions. Cette situation est perçue comme un détournement de fonds orchestré par l’État. Ainsi, elle provoque un vif débat sur la légitimité de cette mesure.
Le gouvernement à la recherche de financement dans les caisses d’Agirc-Arrco : Réaction des syndicats
L’État cherche à financer sa réforme des retraites en puisant dans les réserves d’Agirc-Arrco. Il provoque une vive réaction des syndicats. Christelle Thieffinne, secrétaire confédérale du syndicat CFE-CGC, rejette cette demande. Puis, elle appelle à la résistance collective.
Yvan Ricordeau, négociateur de la CFDT, souligne que les cotisations des travailleurs du secteur privé sont destinées à financer les droits des futurs retraités du secteur privé. Ils remettent en question la logique de l’État. Il critique de même l’abandon du projet de réforme d’un système universel de retraite par l’État. Il prône désormais la solidarité entre les régimes.