200 000 personnes risquent la pauvreté sans hausse du RSA et de l’AAH ! Restez informés pour agir. Une situation critique à ne pas ignorer. Voici les détails à connaître !
Revalorisation des minima sociaux jugée insuffisante par les associations
Le collectif Alerte, regroupant 34 associations de lutte contre la pauvreté. Il exprime ses soucis quant à l’impact limité de la hausse de 1,6% en avril 2023 et de l’annonce de 4,6% pour avril 2024. Les ménages confrontés à une hausse des prix depuis deux ans n’ont pas vu leurs minima sociaux hausser en conséquence, selon le collectif.
Cette situation inquiète fortement les associations. Elles redoutent la précarisation de plus de 200 000 personnes. Les critiques portent de même sur le retard pris dans la réponse aux besoins urgents des personnes les plus délicates. Ils soulignent ainsi les lacunes des mesures prises.
Soucis face à une revalorisation tardive en 2024
Le collectif insiste sur l’urgence de la hausse anticipée des minima sociaux à hauteur de l’inflation. Elle est estimée à 5% en 2023 par l’Insee. Grâce à l’outil de simulation Ines, une collaboration entre l’Insee, la Drees et la CAF, le collectif et l’économiste Pierre Madec ont mis en lumière les effets d’une montée à la fois de 1,6% et de 5% des minima sociaux.
Cette étude démontre que si les salaires haussent en fonction de l’inflation, les allocations logement haussent de 3,5%, les retraites de 0,8%, et les seuils de pauvreté de 3,5%. La situation préoccupante actuelle, notamment marquée par une recrudescence de l’aide alimentaire. Elle souligne l’importance d’une action rapide pour atténuer la détresse des personnes en situation de précarité.
Des personnes risquent de plonger dans la précarité sans hausse du RSA et de l’AAH
La détérioration du pouvoir d’achat parmi les allocataires des minima sociaux risque d’entraîner plus de 200 000 personnes sous le seuil de pauvreté officiel. Puis, 160 000 sous le seuil de grande pauvreté. En ce moment, 4,34 millions de personnes profitent des minima sociaux, dont le RSA, le minimum vieillesse et l’allocation adulte handicapé.
Ce chiffre est en hausse de 0,4% depuis fin 2022, suite à un recul en 2021. La crise économique, accompagnée de la forte hausse des prix, exerce une pression financière sur les plus vulnérables. Les appels à une hausse anticipée des minima sociaux pour faire face à cette situation deviennent de plus en plus forts.