Améliorez votre sommeil pour réduire les risques de maladies cardiovasculaires liées à ces 5 facteurs. Découvrez dans cet article comment protéger votre cœur.
Facteurs clés perturbant le sommeil : Étude révélatrice
À partir d’un échantillon de 10 157 adultes de 50 à 75 ans et de 6 733 participants de plus de 35 ans via l’étude CoLaus|PsyCoLaus du CHUV à Lausanne, les chercheurs ont identifié 5 facteurs perturbant le sommeil :
– la durée du sommeil,
– le chronotype,
– la fréquence des insomnies,
– la somnolence diurne excessive
– et les apnées du sommeil.
Chacun de ces aspects a été évalué et regroupé dans un score allant de 0 à 5. Il reflète le niveau de trouble du sommeil. Le score maximal correspondait à une durée de sommeil de 7 à 8 heures par nuit, un chronotype matinal, l’absence d’insomnie, d’apnée et de somnolence diurne excessive.
Ce score a été évalué au début et entre deux et cinq ans après le début de l’étude. Tandis que les experts ont surveillé les accidents cardiovasculaires survenus sur une période de 8 à 10 ans.
Sommeil optimal réduit les risques de maladies cardiovasculaires
Les experts ont constaté que les personnes ayant obtenu un score de sommeil élevé au début de l’étude présentaient moins de risques de maladies cardiovasculaires par rapport à ceux ayant obtenu des notes inférieures (entre 0 et 1).
Par rapport au groupe de référence représentant 10% des personnes. Ceux qui ont obtenu un score de 2 (21% des personnes ) avaient 10% de risque en moins.
Ceux avec un score de 3 avaient un risque réduit de 19% (32% des personnes). Alors que pour ceux avec un score de 4, le risque diminuait de 38%.
Enfin, pour ceux avec un score de 5, le risque diminuait de 68%. Selon Jean-Philippe Empana, directeur de recherche Inserm au Centre de recherche cardiovasculaire à Paris. D’ailleurs, « près de 60 % des accidents cardiovasculaires pourraient être évités si tous les individus avaient un score de sommeil optimal (score de 5) ».
Amélioration du sommeil réduit les risques de maladies cardiovasculaires
Après analyse de la qualité du sommeil postérieure au début de l’étude, les experts ont observé un progrès du sommeil chez 8 % des personnes, une détérioration chez 11 %, et une stabilité chez la majorité d’entre eux.
Dans deux tiers des cas, le sommeil est resté stable, supérieur ou égal à 3. Les experts ont de même remarqué une diminution du risque de maladies cardiovasculaires chez les personnes ayant amélioré leur sommeil. Plus précisément, ils ont constaté une réduction de 16 % du risque pour chaque point de gain. Cela outre que la composante spécifique du sommeil qui a été améliorée par les personnes.