Après les faux permis, Snapchat et Telegram sont actuellement envahies par l’arnaque aux faux arrêts maladie. Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, a attiré l’attention des Français sur ce sujet. Et ce, pour éviter de tomber dans le piège. Si vous êtes un habitué de Snapchat ou de Telegram, faites attention donc. Et pour cause, ces personnes qui vendent de faux arrêts maladie.
Attention à ces faux documents!
Sur les réseaux sociaux, il est effectivement très facile de tomber sur des personnes malhonnêtes. Ces derniers multiplient actuellement leurs activités afin de gagner encore plus. À l’heure où la crise fait de plus en plus mal aux Français, les malfaiteurs essaient donc de faire encore plus de victimes. Et ce, dans le seul but de gagner plus d’argent. Et bien entendu, ces derniers n’hésiteront pas à mettre en place des méthodes malhonnêtes pour arriver à leur fin. Récemment, c’est l’arnaque aux faux arrêts maladie qui ont attiré l’attention de certains.
En effet, des utilisateurs de Snapchat ou de Telegram vendent ce genre de chose. Il suffirait de taper « arrêts maladie » sur la barre de recherche de ces deux réseaux pour tomber sur ces documents falsifiés. Et dans la majorité des cas, ces vendeurs se font passer pour des médecins. Mais faites attention, car l’achat de ces faux arrêts maladie pourrait vous entrainer des ennuis. Voire même pire dans certains cas.
Comment marche cette arnaque aux faux arrêts maladie?
Grâce au témoignage d’une personne qui était entré en contact avec ces vendeurs, on a réussi à gratter quelques informations à ce sujet. Apparemment, certains de ces vendeurs font ces documents directement sur AmeliPro. Il s’agit d’une plate-forme réservée aux professionnels de la santé. Puis, il y a aussi quelques-uns qui se contentent de vendre des documents officiels vierges ou de vrais documents déjà complétés qu’ils modifient. Une fois l’accord fait avec le vendeur, il suffit donc de communiquer les informations à noter dans le document.
Il s’agit par exemple du motif de l’arrêt, la date d’arrêt, le numéro de sécurité sociale, le nom complet… Le prix de ces documents varierait de 20 à 70 euros. En octobre 2022, la police de Montmagny, dans le Val-d’Oise, avait arrêté un jeune homme de 22 ans. Selon les informations, il avait gagné plus de 37 000 euros. Et ce, en vendant de faux arrêts maladie sur les réseaux sociaux.
