Sanofi prend une décision majeure en se séparant de son activité santé grand public. Il signale un changement important dans l’industrie pharmaceutique. Restez informé des derniers progrès qui façonnent l’avenir de cette entreprise renommée. Découvrez comment ce progrès peut impacter le secteur de la santé dans les mois à venir
Sanofi se réoriente : vente prévue de son activité santé grand public en 2024
Sanofi est un groupe pharmaceutique français. Il projette de se séparer de son secteur santé grand public. D’ailleurs, il comprend des produits populaires tels que le Mucosolvan pour la toux et le Doliprane pour la douleur.
Cette division, en progrès de 4,6 % au troisième trimestre 2023. Elle devrait être scindée au plus tôt au quatrième trimestre 2024 pour créer une entité distincte cotée en Bourse. Au début annoncé en 2019, ce projet prévoit de grouper 11 000 employés répartis dans 150 pays sous la bannière de Sanofi Santé Grand Public. Et détenue par la holding Opella.
Sanofi mise sur la création : vente d’actifs pour stimuler la croissance
En se séparant de son activité santé grand public, Sanofi s’engage dans une cession d’actifs. Il met en vente des parts de la future entité sur le marché boursier. Selon l’économiste de la santé Frédéric Bizard, cette décision vise à hausser l’attrait financier. Ainsi, elle se concentre sur les secteurs les plus rentables.
De ce fait, l’entreprise espère économiser jusqu’à 2 milliards d’euros entre 2024 et fin 2025. Cela avec une grande partie de ces économies destinée à financer l’invention et au progrès. Restez à l’affût des développements alors que Sanofi met l’accent sur les médicaments et les vaccins. De ce fait, il peut façonner son avenir dans l’industrie pharmaceutique.
Les risques d’une stratégie axée sur la finance
L’expert souligne les risques d’une « stratégie d’ultrafinanciarisation » à long terme. Il met en garde contre des hausses de prix extrême et le risque de pénuries de médicaments. Il pointe de même du doigt la récente introduction en Bourse d’Euroapi, filiale de Sanofi. Lui qui, après un démarrage prometteur, a vu la valeur de son action chuter de 12 à 5 euros.
Cette situation reflète un environnement difficile sur les marchés, amplifié par des conditions économiques et géopolitiques défavorables. De plus, il s’inquiète de la possibilité que l’entreprise soit acquise par des actionnaires étrangers, très enclins à délocaliser la production pour des raisons de rentabilité.
Les syndicats d’Euroapi avaient déjà exprimé ces soucis lors de son introduction en Bourse.