La richesse en France : Avantage à devenir frontalier pour maximiser ses opportunités financières. Vous allez découvrir les détails dans cet article.
Frontalier : Comment travailler à l’étranger redéfinit la richesse en France
Ces dernières années, les Français aisés ont élargi leurs horizons résidentiels. Paris et les grandes métropoles ne sont plus les seuls lieux d’élection des plus fortunés. De plus en plus, ces élus ont leur domicile dans de petites communes frontalières avec le Luxembourg, la Suisse ou l’Allemagne.
Trois départements frontaliers avec la Suisse – Haute-Savoie, Ain et Haut-Rhin se hissent parmi les dix départements accueillant le plus de « riches ». Ce phénomène n’est pas motivé par des paysages idylliques. Mais plutôt par des allers et retours de tous les jours pour travailler.
En l’espace de vingt ans, les écarts de salaire entre la France et ses voisins se sont très creusés. Il suffit désormais de travailler en Suisse ou au Luxembourg. Ainsi, ils peuvent obtenir des revenus parmi les plus élevés en France. D’ailleurs, quel que soit le poste occupé.
Dans la région Rhône-Alpes, une étude de l’Insee souligne une nette croissance des inégalités de revenus entre les communes. Une étude attribuée en grande partie à la hausse du nombre de salariés frontaliers.
La libre circulation des personnes préférée par des accords. Notamment celui de 2002, a très contribué à ce mouvement. En même moment, l’écart croissant des salaires entre les deux côtés de la frontière a joué un rôle clé. Il élève ce phénomène de travail transfrontalier.
Écarts de revenus en Europe : Impact sur la France et solutions vues
Les salaires suisses et luxembourgeois dépassent bien ceux en France. Avec une moyenne de chaque mois de 5720 euros en Suisse et 6020 euros au Luxembourg. Ces chiffres restent bien au-dessus du salaire moyen français établi à 2630 euros en 2022 pour le secteur privé.
Ces vingt dernières années, l’écart de richesse entre ces pays s’est accentué. Le Luxembourg affichait en 2022 un PIB par habitant de 142.214 dollars, en forte hausse sur vingt ans (143 %). La Suisse et l’Allemagne ont de même vu leur richesse par habitant de hausser de 116 %. Tandis que la France n’a enregistré qu’une croissance de 95 % sur la même période.
Les raisons de cet écart sont bien identifiées. C’est une désindustrialisation rapide, des coûts de travail élevés et une productivité assez faible. Les tentatives de redressement par le biais de réformes du travail, de baisse fiscal et de faciliter d’administrations depuis 2015 n’ont pas inversé la tendance, mais ont limité la détérioration.
Ces progrès dans l’économie européenne ont un impact important sur les écarts de richesse et de revenus. Ils soulignent des défis persistants pour la France et les efforts entrepris pour atténuer ces disparités.