Santé en mutation : Nouvelle ‘Taxe Lapin’ votée au Sénat pour réguler les absences médicales. Une mesure pour des rendez-vous honorés et une santé mieux organisée.
La ‘Taxe Lapin’ à l’Assemblée : Une mesure en débat pour accuser les patients
Adoptée par le Sénat dans le projet de budget de la Sécurité sociale, la discussion sur la « taxe lapin » s’ouvre à présent à l’Assemblée Nationale. L’objectif clé : endiguer les annulations de rendez-vous de dernière minute. Puis, de faire payer les patients par une somme à leur charge.
L’avenir de cette mesure, cependant, reste incertain. Bien que la porte soit entrouverte, l’État émet un avis contraire au mécanisme proposé. Une possible mise en marche du « 49.3 » à l’Assemblée nationale pourrait retenir la mesure. Elle adopte le PLFSS sans vote.
En cas d’adoption, la « taxe lapin » verrait une partie de ses fonds reversée par l’Assurance maladie aux pros de santé visés. Elle marque ainsi un changement potentiel dans la gestion des rendez-vous médicaux.
Débats tendus autour de cette redevance : Des pros de santé divisés
L’Académie de médecine et le conseil national de l’ordre des médecins estiment entre 6 et 10% le taux de patients manquant à leurs rendez-vous. Ils alimentent le débat sur la traitée « taxe lapin ». Cette proposition divise les pros de santé, certains médecins allant jusqu’à inciter des acomptes. Cela dès la prise de date pour accuser les patients.
Lorsque Catherine Simonin de France Asso Santé découvre le soutien du Sénat à la « taxe lapin », elle exprime sa surprise. D’ailleurs, elle estime que cette taxe n’est pas une bonne solution. Pour le médecin Jérôme Marty, la taxe pourrait être salvatrice pour préserver des postes face aux dates honorés qui s’accumulent.
Cependant, l’État n’a pas encore adopté la « taxe lapin ». Son sort sera débattu lors de la Convention nationale des médecins. Il soulève des questions cruciales qui pourraient nuire son accord. Notamment face aux députés et à la menace éventuelle du « 49-3 ».