Explosion du taux d’usure : La Banque de France choisit de passer à un calcul trimestriel. Une garantie clé pour assurer la stabilité financière. Une décision cruciale qui promet une gestion plus agile des taux. Elle répond ainsi aux besoins du marché en constante évolution.
Nouveau rythme : La banque de France opte pour des révisions trimestrielles des taux d’usure en 2024
La Banque de France a annoncé le retour au calcul trimestriel des taux d’usure dès le début de l’année 2024. Il met ainsi fin à une année 2023 marquée par des révisions par mois. Cette mesure concerne les taux plafonds des crédits immobiliers. D’ailleurs, elle vise à accompagner les progrès rapides de la politique monétaire.
Au cours de l’année écoulée, le calcul mensuel des taux d’usure a permis aux banques d’ajuster plus vite leurs barèmes. Cela en réponse à la hausse des taux d’intérêt initié par la Banque centrale européenne (BCE). Cette flexibilité a redonné aux institutions financières une marge de manœuvre élargie pour s’adapter à la hausse des taux.
Cependant, avec la stabilité récente des taux décidée par la BCE en décembre, la Banque de France estime que la mensualisation n’est plus nécessaire. Les taux d’usure, définis trimestriellement, servent à protéger les débiteurs. Donc, plafonner les coûts associés aux prêts, y compris les taux de crédit, les commissions des courtiers et les assurances emprunteurs.
Cette décision s’inscrit dans le contexte d’une potentielle fin du cycle de hausses des taux en Europe. Elle montre l’importance d’ajuster les pratiques pour maintenir une stabilité financière adéquate.
Stabilité recherchée : La Banque de France rétablit le calcul trimestriel des taux d’usure
Selon la dernière annonce de la Banque de France, le taux d’usure pour les prêts immobiliers de plus de 20 ans a maintenant va aller de 6,29. Ils marquent une hausse de 2,7 points de pourcentage entre janvier 2023 et janvier 2024.
Traditionnellement calculés trimestriellement, les taux d’usure sont passés à une mise à jour par mois en début d’année. Cela en réponse à la perception des banques et courtiers selon laquelle l’ancien système était trop lent pour suivre le resserrement rapide de la politique monétaire. Au début prévu jusqu’en juillet, la mensualisation a été prolongée jusqu’à la fin de l’année, avant que la Banque de France n’ouvre la voie au retour au calcul trimestriel fin novembre.
La Banque de France observe à présent une tendance à la stabilisation des taux d’intérêt, tant pour ceux de la BCE que pour le livret A, maintenus à 3%. Cela justifie, selon la banque centrale, le passage de circonstances incroyables à un ajustement trimestriel conformément à la loi.
Dans sa déclaration récente, la Banque de France estime que le retour au calcul trimestriel « aidera à la tendance vers la stabilisation des barèmes de crédit immobilier. Elle offre ainsi une meilleure visibilité aux emprunteurs« . Cette mesure vise à instaurer une plus grande probabilité dans le contexte financier actuel.