Renouveau du permis de conduire tous les 15 ans : une stratégie novatrice pour assurer une route sécurisée sur le long terme. Découvrez cette proposition innovante qui vise à améliorer notre conduite de manière responsable.
Réformes à l’horizon : Un examen tous les 15 ans pour l’obtention du permis de conduire
La Commission des Transports et du Tourisme du Parlement européen a depuis peu approuvé des mises à jour importantes au processus de remise et de renouveau des permis de conduire. Le 7 décembre dernier, elle a soutenu l’idée de mettre des « bilans de santé obligatoires » lors de ces procédures.
Selon les membres de la commission, les « permis de conduire » pourraient être valides « 15 ans au moins pour les motos, les voitures et les tracteurs. Puis, 5 ans pour les camions et les bus, avec quelques exceptions ». Comme le précise le communiqué récent du Parlement.
Karima Delli, présidente de la commission des Transports et du Tourisme et élue écologiste française, explique que l’objectif est d’atteindre une « mortalité zéro sur la route d’ici 2050 ». Ensuite, de créer un système plus efficace pour protéger les conducteurs novices contre les accidents.
La proposition de directive de la Commission de Bruxelles, présentée le 1er mars, vise à réaliser « une évaluation plus ciblée de l’aptitude médicale ». Cela en tenant compte des progrès médicaux, notamment dans le traitement du diabète. Les conducteurs seront de même incités à « mettre à jour leurs talents et savoir en matière de conduite ». Ainsi, ils peuvent s’adapter aux progrès technologiques.
La France s’oppose à des limitations d’âge pour conduire : Déclaration du Ministre des Transports
Le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, a exprimé l’opposition de la France à l’entrée d’examens médicaux pour les conducteurs plus âgés à l’automne dernier, lors d’une interview sur Sud Radio.
Selon lui, « la France n’est pas prête à l’idée d’imposer des contraintes, des limitations ou une date de péremption basée sur l’âge pour le permis de conduire. » La proposition de directive doit être examinée par le Parlement européen en janvier lors d’une séance plénière.
Interrogé sur la suite du parcours du texte le 18 décembre, le service de presse de l’institution explique que cela dépend de la présidence belge. On précise de même que les trilogues, des réunions informelles entre le Parlement, le Conseil et la Commission, devraient commencer après le vote en plénière.
Le ministre Beaune défend ainsi la position française contre l’entrée de limitations liées à l’âge pour les conducteurs. Il met en avant la volonté de garder une approche non contraignante et flexible.