Plongez dans les raisons de la hausse rapide du tarif des heures creuses de l’électricité, surpassant celui de base. Explorez les causes derrière cette hausse des prix, notamment pendant les heures moins fréquentées. Comprenez les nuances de cette hausse pour mieux gérer vos coûts énergétiques.
Hausse du tarif de l’électricité : Comprendre les surcoûts des heures creuses
Au 1er février 2024, les 9,3 millions de foyers avec le tarif réglementé heures creuses d’EDF verront leur facture grimper de 9,8%. C’est plus que la hausse de 8,6% pour les abonnés au tarif de base. Les 400 000 ménages avec le contrat « effacement des jours de pointe » connaîtront une hausse dépassant 10%.
Ces différences, expliquées par le ministre Bruno Le Maire le 21 janvier, peuvent surprendre. Pourquoi imposer une hausse plus élevée à ceux qui décalent leur consommation à des heures moins chargées pour le réseau électrique ? La présidente de la Commission de régulation de l’énergie, Emmanuelle Wargon, explique que cela réduit les investissements dans le réseau et profite des prix compétitifs des énergies renouvelables. Il évite ainsi les pics de prix. Une consultation lancée en novembre vise à maintenir l’attrait des heures creuses au 1er février.
Comprendre la montée de ce coût : Expliqué en termes simples
À partir du 1er février, les tarifs de l’électricité hausseront. Ils touchent surtout les abonnés aux heures creuses. Pourquoi cette hausse ? L’État dit que c’est juste de la logique mathématique, pas une décision politique.
La raison principale de la hausse est une taxe appelée TICFE. Elle touche tout le monde, peu importe l’option choisie. Si vous utilisez moins d’électricité aux heures creuses, votre facture pourrait quand même augmenter. Plus le prix de base de l’électricité est bas, plus la hausse de cette taxe peut sembler grande.
Regardons les chiffres : l’option de base coûte environ 22,76 centimes par kilowattheure. Pour ceux qui choisissent les heures creuses, c’est en moyenne 18,28 centimes. Et pour une ancienne option, « effacement des jours de pointe, » c’est seulement 15,18 centimes.
La hausse de la taxe, de 0,1 à 2,1 centimes par kilowattheure, semble plus importante en pourcentage pour ceux qui paient moins. C‘est comme si la note d’un repas augmentait plus pour ceux qui ont choisi le menu moins cher. Ça peut sembler étrange, mais c’est ainsi que ça marche.