L’AAH diminue, des milliers de personnes handicapées perdent 500 euros chaque mois. C’est une situation grave qui demande une action rapide.
Mises à jour importantes dans les aides : Ce que vous devez savoir
Le Premier ministre, Gabriel Attal, veut faciliter les choses en supprimant l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS). Au lieu de cela, les chômeurs en fin de droits auront le Revenu de Solidarité Active (RSA), qui est différent.
Cependant, cette décision peut causer des problèmes pour ceux qui reçoivent l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH). Avant, ils pouvaient cumuler l’AAH et l’ASS, mais cette possibilité a été stoppée en 2017. Seules les personnes en situation de handicap qui auront les deux avant décembre 2016 peuvent encore le faire jusqu’à décembre 2026, s’ils remplissent toujours les conditions.
Après cette date, l’ASS disparaîtra. Cela signifie que certains perdront une aide financière importante. C’est une décision qui peut avoir un impact sur beaucoup de gens, alors il est important de comprendre ce qui se passe et comment cela peut influencer les finances.
Des milliers de personnes handicapées perdent 500 euros chaque mois d’AAH : Des réponses attendues de l’État
Selon les chiffres de la Drees, plus de 21 000 personnes, soit 6,6% des bénéficiaires de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS), touchent également l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH). Cependant, il y a un problème : on ne peut pas cumuler l’AAH avec le Revenu de Solidarité Active (RSA), ce qui entraîne une perte de plus de 500 euros par mois.
Le collectif Handicaps, qui représente les personnes en situation de handicap. Il s’inquiète de cette situation. Axelle Rousseau, coordinatrice du collectif, veut attirer l’attention de la ministre des Personnes handicapées, Fadila Khattabi. Ils veulent savoir si l’État a pensé à ces personnes et quelles solutions sont vues pour elles. Pour l’instant, ils n’ont pas de réponses claires.
Une solution pourrait être de garder l’ASS jusqu’à la fin de 2026, date à laquelle le cumul avec l’AAH sera naturellement arrêté. Cependant, le ministère n’a pas encore répondu à leurs questions. Cette incertitude inquiète les personnes visées, qui attendent des clarifications de l’État pour comprendre comment cela affectera leurs finances et leur vie quotidienne.