La sécurité sociale pense-t-elle à remplacer les arrêts maladie par le télétravail ? Beaucoup d’entreprises font ça dès à présent. Est-ce qu’ils vont changer les règles pour ça ?
Économies en vue : L’assurance maladie agit
L’Assurance maladie cherche à économiser de l’argent. Elle vient de dévoiler ses plans pour réduire les coûts des arrêts de travail. Son but c’est d’économiser près de 2 milliards d’euros sur cinq ans, soit environ 2% de moins.
Cela vient après une demande du ministère de l’Économie. L’année dernière, Bruno Le Maire a dit qu’il y avait trop d’arrêts de travail. En 2022, les médecins ont donné 8,8 millions d’arrêts, coûtant 16 milliards d’euros.
Les médecins libéraux donnent le plus d’arrêts. Leurs ordonnances coûtent environ 12,4 milliards d’euros. Donc, soit 80% des dépenses totales pour les arrêts de travail. L’Assurance maladie cherche donc des moyens pour réduire ces arrêts, surtout ceux des médecins libéraux.
Les arrêts maladie et télétravail : Vers de nouveaux changements
L’État cherche à économiser de l’argent. Une nouvelle règle dit que les arrêts de travail en téléconsultation ne peuvent pas durer plus de trois jours. Bien sûr, sauf si le médecin habituel du patient le dit. Cela aide l’Assurance maladie à ne pas payer d’argent pour ces jours-là.
L’Assurance maladie parle avec les médecins pour dire que le travail à domicile devrait être plus important dans les soins de santé. Mais seulement les médecins du travail peuvent dire aux gens de travailler à domicile. Ou leur donner des choses spéciales comme des chaises ou des horaires moins longs.
Mais il y a un problème : il n’y a pas assez de médecins du travail en France. Ainsi, on ne peut pas aider tout le monde. En 2023, il y en avait seulement 4 372, et ce nombre diminue chaque année. C’est un souci pour les gens qui pourraient avoir besoin d’aide pour travailler à domicile.