Malgré son départ de France, il fraude la CAF et reçoit toujours 28 000 euros d’aides de l’AAH. Cet article vous dévoile tout !
Fraude à l’AAH : Une affaire de 28 892 € à la CAF !
Fraudes à la CAF en hausse : l’État enquête pour stopper ces arnaques coûteuses. Un homme de Cambrai condamné à rembourser 28 892 euros pour fraude à l’AAH. Comment a-t-il fait ? L’homme de 38 ans a menti, touchant l’AAH sans droit depuis le Maroc. En France, il aurait pu la recevoir à cause de son handicap.
Il a caché son déménagement au Maroc, utilisant l’adresse de sa mère et omettant son mariage. La sanction est lourde. Il plaide qu’il a dû rester au Maroc par nécessité, pour son travail. Cependant, il a aussi admis qu’il ignorait qu’il devait être en France pour l’AAH. La leçon ? La CAF veille et les fausses déclarations mènent à des conséquences sérieuses.
Enquête gouvernementale en cours !
Prudence ! L’État lance une enquête minutieuse. Cependant, l’avocate de la CAF n’est pas convaincue par son argument. Elle affirme qu’il savait pertinemment qu’il n’avait plus droit à l’AAH. C’est ainsi qu’il aurait poussé sa mère à falsifier une déclaration et à fournir une attestation d’hébergement.
L’excuse avancée par l’homme ne convainc guère. La procureure souligne la gravité de la fraude à l’AAH dans la durée. Elle met l’accent sur le détournement de fonds sociaux. « Le problème majeur réside dans la longévité de cette fraude qui entache l’argent destiné aux aides sociales », précise-t-elle.
Fraude à l’AAH : Lourdes conséquences pour les fraudeurs !
Le verdict est sévère pour cet homme. Sa peine : dix mois de sursis probatoire sur deux ans, assortis d’une privation de droits civiques pendant un an. Et ce n’est pas tout ! Sa mère n’est pas épargnée, avec cinq mois de sursis. En plus de cela, le duo doit restituer la somme de 28 892 euros à la CAF. C’est une preuve claire que l’État prend les fraudes à l’AAH très au sérieux.
Depuis le 1ᵉʳ juillet, des règles plus rigoureuses sont en vigueur pour contrer ces actes frauduleux. Un dispositif réclame désormais aux bénéficiaires de l’AAH de justifier une résidence minimale de six mois par an. Cette période devrait d’ailleurs s’allonger à neuf mois, soulignant la détermination de l’État à mettre fin à ce type de fraudes sociales.