L’annonce de la hausse de la retraite complémentaire Agirc-Arrco est prévue dans les prochaines semaines ou en Novembre. Les partenaires sociaux sont en train de définir les indicateurs qui serviront de base pour calculer l’ampleur de cette hausse. D’ici le début du mois d’octobre, toutes les informations seront disponibles pour les bénéficiaires de cette retraite complémentaire.
Agirc-Arrco en novembre : Ce qui attend plus de 13 millions de retraités
Les négociations des partenaires sociaux de l’Agirc-Arrco sont en cours pour définir la montée des retraites au 1er novembre. Selon l’accord national interprofessionnel de 2019, cette hausse doit au moins suivre l’évolution des prix à la consommation. A moins que les salaires ne progressent plus vite que l’inflation.
En 2022, les partenaires sociaux ont choisi de se baser sur l’évolution du salaire moyen par tête plutôt que sur l’inflation. Cela avec la possibilité de rattraper l’année suivante. De plus, ils ont une marge de manœuvre de 0,2 point. Cela par rapport aux chiffres officiels pour décider de la montée. Une nouvelle réunion est prévue le 13 septembre pour discuter de ces critères.
Des désaccords sur la montée des retraites complémentaires
Les partenaires sociaux ont fixé la montée de la retraite complémentaire à 5,12% en novembre 2022. Elle prend en compte divers critères. Cependant, pour 2023, des incertitudes persistent. Car l’accord de 2019 arrive à son terme cette année. Les syndicats ne sont pas unanimes sur la manière de procéder. Certains, comme la CFDT, préconisent une hausse en fonction de l’inflation pour préserver le niveau des retraites complémentaires.
D’autres, comme la CGT, soutiennent une hausse liée à l’évolution des salaires. Car les salaires haussent en général plus vite que l’inflation. Ce qui affecterait le coût d’acquisition des points de retraite. Un débat en cours qui aura des répercussions sur les retraités à venir.
Comment réagir lorsque l’inflation dépasse la hausse des salaires ?
Face à la situation actuelle où l’inflation croît très vite que les salaires, les syndicats divergent sur la manière de réagir. Certains, comme Force ouvrière, estiment qu’il faut choisir la meilleure option entre l’inflation et les salaires au lieu de retenir systématiquement le chiffre le moins favorable.
D’autres, comme la CFE-CGC, pensent que si la hausse tourne autour de 5% cette année, cela ne devrait pas compromettre l’équilibre du régime. Toutefois, il est souligné qu’il faudrait éviter de moduler davantage à la hausse ou à la baisse le chiffre de l’inflation ou des salaires. Elle prend le patronat de ne pas proposer une sous-hausse des pensions.