Attention en janvier 2024 : Une baisse de l’aide de la Caf à 4,8 millions de Français pourrait arriver. Impact financier à prévoir. Restez informés.
Alerte prime d’activité : Baisse de l’aide de CAF dès janvier 2024
Certains bénéficiaires de la prime d’activité pourraient faire face à des défis financiers à l’avenir. Cette aide, surtout délivrée par la Caisse d’allocations familiales (ou la MSA pour le régime agricole), cible les salariés à revenu modeste. Avec environ 4,8 millions d’allocataires en 2022, selon la Drees. Son niveau le plus élevé depuis sa création, la prime d’activité joue un rôle crucial.
En avril 2023, le montant maximal de la prime d’activité varie. Il peut aller de 595,25 euros par mois pour une personne seule sans enfant. Pour un couple sans enfant, cette aide peut s’élever à 892,88 euros par mois. Tandis qu’un couple avec deux enfants peut avoir jusqu’à 1 250,04 euros par mois.
Baisse de l’aide de CAF : Les montants de la prime d’activité pourraient diminuer en 2024
Toutefois, dès janvier 2024, une baisse des montants de la prime d’activité est envisagée. Les bénéficiaires de cette aide doivent déclarer leurs ressources tous les 3 mois à la Caf. Jusqu’à présent, ils donnaient les revenus nets avant prélèvement de l’impôt à la source des trois derniers mois. Ainsi que les ressources pour des conjoints et enfants de plus de 15 ans.
À partir du 1er janvier 2024, une nouvelle règle entre en vigueur. La déclaration du « montant net social« , apparu sur les bulletins de paie en juillet 2023. Cette mise vise à faciliter le processus pour les salariés bénéficiaires. D’ailleurs, elle réduit les risques d’erreurs ou de non-recours aux droits, selon l’Urssaf.
Alerte aides sociales : Changements dans le calcul du montant de la prime d’activité en 2024
Le montant net social, incluant divers éléments de salaire. Il pourrait impacter négativement le calcul de la prime d’activité dès janvier 2024. Le Bulletin officiel de la Sécurité sociale explique que ce montant englobe les sommes brutes des salaires et revenus versés par les employeurs, déduites des cotisations sociales.
Des atouts en nature tels que les titres restaurant ou les participations aux frais de crèche sont aussi pris en compte. Cette mise à jour crée des tracas, avec des exemples concrets montrant des baisses importantes de la prime d’activité.
La CFDT souligne l’importance de revoir le montant net social en excluant certains éléments comme la prévision et les CESU garde d’enfants. Le ministère des Solidarités annonce la non déclaration des cotisations de prévision et de retraite supplémentaire.
Ces mises à jour créent des interrogations quant à leur impact sur le montant moyen mensuel de la prime d’activité, estimé à 188 euros au 2e trimestre 2023 selon la Caf.
