Attention ! Mauvaise nouvelle à la pompe dès ce samedi : le prix du diesel connaîtra une hausse inattendue. Bien se préparer à supporter un coût plus élevé pour faire le plein. Cette nouvelle mesure impactera directement votre budget carburant.
Nouvelles fluctuations des prix des carburants : le diesel en hausse, le mazout en baisse
À compter de ce samedi, les clients devront faire face à une hausse de 2,7 centimes par litre pour le diesel routier (B7). Des informations données par le SPF Économie vendredi. Parallèlement, le mazout de chauffage (50S) enregistrera une légère baisse de 0,9 centimes par litre. Ces progrès tarifaires découlent des fluctuations des cotations des produits pétroliers et/ou des bio composants, directement influencés par les dynamiques des marchés internationaux.
Les conducteurs seront donc confrontés à une pression accrue sur leur budget carburant. Tandis que ceux utilisant le mazout de chauffage auront une légère baisse de leurs dépenses énergétiques. Ces changements, dictés par les réalités économiques mondiales. Ils montrent l’importance de rester attentif aux évolutions du marché des carburants pour mieux anticiper les fluctuations à venir.
Stabilité des prix à la pompe : Légère hausse uniquement pour le Super 98
Ce samedi, les stations gardent la stabilité des prix. À l’exception du litre de Super 98 qui connaîtra une légère hausse. Le Super 98 sera désormais tarifé à 1,688€/l, soit une hausse minime de 1,3 centime. En revanche, le Super 95 garde son prix inchangé à 1,460€/l. Il offre ainsi un autre choix stable aux conducteurs. De même, le diesel conserve son prix actuel de 1,499€/l. Cette mise à jour légère reflète les tendances actuelles du marché des carburants. Elle souligne la relative stabilité des coûts à la pompe pour la plupart des carburants. À l’exception d’une modeste hausse pour le Super 98.
Défis dans le secteur pétrolier : Tarifs plafonnés et vente à perte refusée
Depuis le 1er mars jusqu’à la fin de 2023, TotalEnergies a plafonné les prix du gazole et de l’essence à 1,99 euro dans ses stations, conformément à une demande de l’État. Face à la demande du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, Total a accepté de garder cette remise tout au long de 2024. Parallèlement, des enseignes de la grande distribution ont lancé des ventes à prix coûtant, bien que l’impact soit limité en raison de marges étroites.
Ces projets font suite à l’échec de l’autorisation de «la vente à perte». Une mesure rejetée par la grande distribution. L’État a préféré mettre en avant près de 120 000 opérations à prix coûtant jusqu’à fin décembre. Le ministre de l’Économie a de même annoncé que l’indemnité carburant de 100 euros pour les travailleurs modestes en 2024 serait conditionnelle à une hausse importante des prix. Elle approche les 2 euros le litre. Cette mesure, au début pour les 50% de ménages les plus modestes. D’ailleurs, elle pourrait être élargie en 2024 si elle est activée.
