Arielle Dombasle avait une crainte profonde de mourir jeune. Elle croyait fermement qu’elle ne dépasserait pas l’âge de 32 ans. Cette peur était motivée par une raison poignante et personnelle.
Arielle Dombasle : Une vie marquée par une perte prématurée
L’émission « Quelle époque ! » a invité Arielle Dombasle et l’a diffusée sur France 2 le samedi 25 mai. Interrogée par Léa Salamé, l’actrice, chanteuse et réalisatrice a évoqué la « double vie » qu’elle a menée depuis son enfance. La sienne et celle de sa mère décédée lorsqu’elle avait 10 ans.
Elle a révélé : « Je pensais que je mourrais à 32 ans, j’avais toujours cette idée », en référence à l’âge auquel sa mère est décédée d’un cancer de l’utérus. La perte de sa mère a laissé un vide immense dans son cœur. « Ma mère m’a tellement infiniment manquée. C’est une figure que j’ai à peine connue, dix ans [seulement]. Et elle était si malheureuse », a-t-elle partagé.
En effet, un chagrin d’amour a très affecté sa mère. Car le père d’Arielle entretenait une relation extraconjugale avec une personne « remarquable et très écrasante ». Comme elle l’avait expliqué dans une entrevue avec Mireille Dumas. La perte de sa mère et les circonstances entourant sa disparition ont marqué la vie d’Arielle Dombasle de façon profonde.
Un choix de vie guidé par une blessure profonde
En grandissant, Arielle Dombasle, épouse de Bernard-Henri Lévy, a développé une véritable « vénération » envers les femmes. Elle cherche toujours en elles la figure maternelle, même chez celles plus jeunes. Ce besoin de substitution vient compenser le vide ressenti depuis son enfance. Malgré cela, elle a fait le choix radical de ne pas avoir d’enfant il y a bien longtemps.
Ce choix découle de la peur d’abandonner son enfant, comme sa propre mère l’a fait en mourant prématurément. « De toute façon, ce sont des décisions qu’on prend du fond de l’être. Moi, je me suis toujours dit que je serais une femme qui n’aura pas d’enfant et je m’y suis tenue », a-t-elle expliqué.
Arielle Dombasle a su résister à la « pression sociale terrible » et a affirmé sa décision de rester fidèle à elle-même, malgré les attentes de la société. Ce choix de vie a été guidé par une profonde blessure et une volonté de ne pas répéter le passé douloureux de sa mère.