Un communiqué dans lequel le syndicat a expliqué leur contestation face à la campagne de contrôles de l’Assurance maladie a été fait récemment. Apparemment, un bon nombre de praticiens disposeraient de manière abusive des arrêts de travail. Ainsi, la Fédération française des médecins généralistes dénonce donc cette vague incessante de contrôles de l’Assurance maladie. On vous en dit beaucoup plus dans la suite de l’article.
MG France réagit suite à des lettres de menace !
Apparemment, de nombreux médecins généralistes auraient décidé de délivrer sans raison valable des prescriptions d’indemnités journalières. Pourtant, l’Assurance maladie garderait un œil sur le taux d’indemnités journalières que chaque médecin délivrerait. Dans le lot, ceux qui prescrivent entre 5 et 10 fois plus que la moyenne nationale seraient surveillés de plus près. De ce fait, ceux qui proscrivent des arrêts maladie de manière abusive sont donc invités à se justifier tout en les réduisant.
Dans le cas contraire, ces praticiens encourent donc une amende maximale de 9 000 €. Actuellement, le gouvernement est effectivement effrayé par « l’explosion » des arrêts maladie. Selon MG France, plus d’un millier de « forts prescripteurs » seraient actuellement suivis de manière plus rapprochée. Parmi ces derniers, 5000 médecins traitants sont déjà invités à subir des entretiens confraternels. Puis, 15 000 devront s’accommoder d’une visite de l’Assurance maladie pour les mettre en garde d’une pratique excessive.
Arrêts de travail : des revendications faites !
Actuellement, le gouvernement pointe du doigt un nouveau problème. Il s’agit des « arrêts de travail de complaisance ». Pourtant, il ne s’agit pas vraiment d’un problème récent. Effectivement, le gouvernement a déjà mené la lutte contre ce problème depuis quelques années en essayant de faire disparaître l’indemnisation des arrêts de travail prescrits par téléconsultation. Toutefois, le Conseil constitutionnel s’était interposé à cette décision.
Pourtant, l’Assurance maladie met toujours l’accent sur ce problème. En effet, cette dernière affirme que le problème s’était à nouveau intensifié. La dépense liée à l’indemnisation de ces arrêts enregistra actuellement une hausse ahurissante. Entre 2019 et 2022, cette hausse est passée de 4,4 % à 7,4 %. Bien que la croissance de l’emploi et de la démographie soient remises en cause, il ne peut pourtant pas s’agir des seules explications.