Il faut être prudent face au trafic de cigarettes et se méfier des fausses blondes qui en sont impliquées. Restez informé pour protéger votre sécurité et éviter les problèmes associés à cette affaire.
Dangers des contrefaçons : Révélations du laboratoire de Marseille
Le laboratoire de Marseille a analysé les cigarettes contrefaites saisies par les douanes. Il révèle des résultats douteux. En moyenne, une cigarette contrefaite contient des niveaux de cadmium, d’arsenic, de mercure et de plomb bien au-delà des seuils autorisés.
De plus, elle peut contenir des matériaux tels que du ciment, des sciures de bois, du plastique, des poils de bêtes et même des excréments de rongeurs. À l’opposé des cigarettes de marque, les copies ne sont pas équipées du dispositif d’auto-extinction obligatoire depuis 2011. Et leurs filtres sont fabriqués à partir de polypropylène, un plastique utilisé dans l’industrie automobile.
Ces filtres contrefaits comportent moins de perforations et leur disposition est aléatoire. Les trafiquants cherchent à maximiser leurs profits en produisant des copies aussi similaires que possible aux originaux. De plus, à un coût de fabrication estimé à seulement 1 euro.
Les cigarettes et les fausses blondes : Croissance alarmante du marché parallèle du tabac en France
Entre 2021 et 2022, le marché parallèle a haussé de 60%, englobant la copie, la contrebande et les achats transfrontaliers. Les « Big Fours » dominent le marché légal du tabac avec plus de 95% de parts en France.
Le Comité national de lutte contre le tabagisme remet en question l’argumentaire des industriels sur la fiscalité. Pendant le premier confinement, la fermeture des frontières a accru les ventes chez les buralistes.
L’Assemblée nationale estime que le marché parallèle représente entre 14 et 17% de la conso totale. Il va de 27 à 29% dans les départements frontaliers.
Expansion inquiétante des vendeurs de tabac à la sauvette
Selon le ministère des Comptes publics, les saisies de tabac par les services douaniers ont très haussé en France. Cela de 284 tonnes en 2020, 402 tonnes en 2021 et 649 tonnes en 2022. Donc, soit une hausse de 60% en un an.
Le trafic illicite devient de plus en plus visible. Cela comme dans les métros parisiens où la présence croissante des vendeurs à la sauvette crée une véritable « map » de points de vente. Philippe Alauze, président de la fédération des syndicats buralistes franciliens, note que la région Île-de-France compte désormais près de cent points de vente physiques. Et sans compter les réseaux en ligne.
Malgré les risques liés à cette activité illégale, les vendeurs échappent souvent aux autorités. D’ailleurs, cela grâce à des tactiques bien rodées. Ce qui rend leur arrestation difficile. Même en cas d’interpellation, ils s’en sortent souvent sans payer d’amende ou de lourdes peines d’emprisonnement. Au contraire à ce que prévoit la loi.