À partir du 1er août 2024, une nouvelle amende sera imposée aux motards, rouler en inter-files deviendra très coûteux. Soyez prudents et respectez les règles pour éviter de lourdes sanctions.
L’inter-files pour les motards : Une pratique tolérée avec des règles
Rouler en inter-files donne un sentiment de liberté aux motards. Mais, cette pratique reste interdite dans beaucoup d’endroits en France. En cas d’embouteillages, certains motards remontent les files, une action souvent illégale. Cependant, dans 21 départements comme l’Île-de-France, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône et la Haute-Garonne, cette pratique est tolérée sous certaines conditions.
Depuis 2016, ces départements testent la circulation inter-files. Une circulation autorisée seulement sur les autoroutes ou sur les routes avec un terre-plein central. La sécurité routière rappelle que les motards peuvent rouler en inter-files uniquement entre les deux files de voitures situées à gauche de la route. Cette tolérance vise à encadrer cette pratique pour assurer la sécurité de tous les usagers de la route.
Amende lourde pour ceux qui ne respectent pas la loi
Les motards doivent rouler en inter-files à une vitesse maximale de 50 km/h. C’est-à-dire avec un écart de 30 km/h par rapport aux autres véhicules. Quand le trafic se fluidifie et que les voitures roulent à plus de 50 km/h, les motards doivent retourner dans les voies normales.
Si ces règles ne sont pas respectées et que vous utilisez des véhicules non autorisés comme les tricycles à voie large, les side-cars et les quads pour rouler en inter-files, vous risquez une lourde amende.
La police peut vous contrôler et vous donner une amende de 135 euros, ainsi qu’un retrait de trois points sur votre permis. Cette sanction existe parce que rouler en inter-files est considéré comme un dépassement dangereux et un non-respect des distances de sécurité.
Nouvelles règles pour les motos dès le 1er Août 2024 ?
L’expérimentation visant à mieux encadrer la pratique des inter-files se termine le 1er août 2024. Ce projet cherche à réguler cette pratique et à comprendre son impact sur les accidents de la route.
Dans les mois à venir, la CEREMA collectera des données et présentera un rapport à l’État. Selon les résultats, de nouvelles obligations ou autorisations pourraient être imposées aux motards. Il est crucial pour les motards de faire attention à leur conduite, car après le 1er août 2024, certains pourraient ne plus être couverts par leur assurance.
