La coqueluche se répand vite en France, signalant une épidémie grandissante. Les cas haussent très vite, appelant à une action rapide pour stopper la propagation. Cela soulève des tracas pour la santé publique dans tout le pays.
La coqueluche revient en France : Une nouvelle menace après la rougeole ?
La coqueluche semble faire son retour. Santé publique France annonce 70 nouveaux cas en début d’année 2024. Cette hausse inquiète, surtout avant les Jeux olympiques.
En Europe aussi, la coqueluche refait surface. Depuis fin 2023, ces pays rapportent chaque semaine des centaines de cas de coqueluche. La Croatie, le Danemark et le Royaume-Uni sont touchés, ainsi que la Belgique, l’Espagne et l’Allemagne.
La maladie se propage surtout en famille ou dans les groupes, par contact avec une personne qui tousse. Depuis janvier, les autorités françaises ont identifié 20 foyers épidémiques dans huit régions, une aggravation par rapport aux deux recensés en Île-de-France en 2023.
La coqueluche revient souvent. Santé publique France insiste sur l’importance de la vaccination pour se protéger.
Protégeons-nous de la coqueluche : La vaccination, importante
La vaccination est importante pour éviter la coqueluche. Les bébés nés après janvier 2018 doivent recevoir la vaccination. Bien que moins de cas soient signalés, la maladie continue de toucher plutôt les nourrissons et les adultes non vaccinés.
Pour les bébés, deux doses de vaccin sont données à 2 mois, avec un rappel à 11 mois. Des rappels sont recommandés à 6 ans, entre 11 et 13 ans, puis à l’âge adulte.
Les femmes enceintes devraient se faire vacciner entre 20 et 36 semaines pour protéger les bébés. Sinon, elles peuvent le faire après l’accouchement, de même que ceux en contact étroit avec le bébé.
Les symptômes à surveiller
Même avec la vaccination, il est important de connaître les signes de la coqueluche. La maladie se distingue par des quintes de toux violentes, souvent suivies de vomissements. Le visage peut devenir rouge ou bleuté, et la toux peut causer des éclatements des vaisseaux sanguins autour des yeux.
La coqueluche n’est pas une maladie à déclaration obligatoire. Mais il est crucial de signaler les cas à l’Agence régionale de santé, surtout en cas d’infections prises en milieu hospitalier ou en cas de groupes de cas, qu’ils soient dans la famille ou dans des collectivités.
