Trouver un équilibre : Résoudre la crise du logement au Canada en réglementant le nombre d’étudiants internationaux ? Un grand débat à ce sujet !
Point de vue sur les étudiants étrangers au Canada
Le ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Sean Fraser, a avancé l’idée de limiter les admissions d’étudiants étrangers. Cela pour soulager les pressions sur le marché du logement au Canada. Cependant, Denis Prud’homme, recteur de l’Université de Moncton. Il considère cette proposition comme étant « un peu simpliste ». Il insiste sur le maintien de la croissance du recrutement international.
La pénurie de logements impacte directement l’Université de Moncton. Pour pallier cette situation, des propriétés ont été acquises près du campus de Shippagan. Et des projets de construction sont en cours aux campus d’Edmundston et de Moncton. Cela pour créer davantage d’appartements, déclare M. Prud’homme dans une discussion avec Martine. Blanchard.
Crise de logement au Canada : Réflexion sur les étudiants internationaux
Le Canada souffre d’une insuffisance d’appartements à prix raisonnables. Il force certains étudiants à demeurer chez leurs parents. D’ailleurs, cela par manque d’options abordables pour un logement indépendant. Toutefois, selon Catherine Bibeau-Lorrain, présidente de l’Union des étudiants du Québec. Elle restreint le nombre d’étudiants étrangers n’est pas une solution productive :
« À travers nos cours et nos activités scolaires, la diversité des perspectives, des expériences et des liens tissés avec les étudiants étrangers apportent une valeur ajoutée. C’est une richesse pour nous tous. »
Étudiants étrangers au Québec : Diversité et main d’œuvre en vue
Au Québec, certaines universités anglophones comptent près d’un tiers d’étudiants étrangers dans leurs effectifs. Ils paient souvent des frais élevés par rapport aux étudiants locaux. Parallèlement, la formation d’étudiants étrangers dans des domaines techniques contribue à combler les pénuries de main-d’œuvre. Bernard Tremblay, à la tête de la fédération des CÉGEPS, souligne :
« Des secteurs tels que les soins infirmiers, les technologies de l’information et le génie en profitent. Le recrutement international répond aux besoins en main-d’œuvre au Québec. Après s’être acclimaté dans une région, y rester avec un emploi de qualité devient une perspective attrayante. »
Plutôt que de restreindre les étudiants étrangers, l’État québécois s’engage bien à les accueillir. Il renforce ainsi la diversité et la main-d’œuvre locale.