Les rues parisiennes spéciales : découvrez les quartiers où les maisons restent à vendre malgré leur beauté. Si vous êtes curieux de saveur, n’hésitez pas à lire notre article.
Quand la place devient obstacle : Paris, des appartements charmants mais délaissés
À Paris, certains appartements ont tout pour plaire : du charme, de la brillance, des espaces parfaits de 58 mètres carrés. Cependant, un petit détail complique tout : leur place dans des rues. Comme celle de Jean-Dolent, XIVe quartier, proche du centre carcéral de Paris-La Santé.
Barnabé Abadie, directeur de l’agence Fredelion rue d’Alésia, raconte au Parisien qu’un de ces appartements aurait facilement trouvé preneur à 615 000 euros en quelques jours, « à deux rues près ». Malgré de nombreux appels, le bien reste sans acheteur. La propriétaire, déçue, a finalement abandonné l’idée de le vendre et a décidé de rester chez elle.
Ce n’est pas un cas unique à Paris. Yann Jéhanno, président de la franchise immobilière Laforêt, explique qu’il existe des « quartiers délicats ». Ils ont une « mauvaise presse ». D’ailleurs, ils troublent la vente d’appartements même attractifs. C’est ainsi que des proprios se tapent coincés, malgré les caractéristiques charmantes de leur bien.
Défis immobiliers à Paris : Surmonter les défis des rues parisiennes avec patience
Selon un pro de l’immobilier, Paris offre des occasions malgré certains défis. Pour lui, la rue à éviter serait la rue Erlanger (XVIe). Une rue associée à des événements tragiques, mais Yann Jéhanno appuie également des « poches compliquées » dans les Xe, XVIIIe et XIXe arrondissements. Elles marquent par des problèmes sociaux tels que les camps de migrants, la prostitution, la criminalité et le trafic de drogue.
La rue Ambroise-Paré (Xe) près de la gare du Nord est citée comme l’une des plus difficiles en raison de la présence d’une « salle de shoot ». Cependant, Éric Allouche, directeur général chez Era Immobilier, rassure les proprios. Il affirme que « rien n’est invendable à Paris ». Il appuie que les aspects positifs, évoquant des rues en progrès, telles que les rues d’Alésia (XIVe) et d’Amsterdam (IXe), ou des zones devenues piétonnes comme la rue de Moscou (VIIIe). Bercy, jadis peu attractif, se change avec succès grâce à la réforme. Cela met en avant l’attente positive que le temps et la patience offrent dans l’immobilier parisien.