Dans certaines villes, des fuites d’eau peuvent vous coûter une fortune. Les dépenses imprévues liées aux fuites d’eau peuvent s’accumuler très vite. Elles font de ces endroits des environnements où les coûts sont élevés en cas de problème de plomberie.
Améliorer la gestion de l’eau ensemble
Dans un nouveau rapport, on découvre que dans 198 endroits, 151 gèrent l’eau tout seuls. Parfois, plusieurs endroits partagent cette gestion. Mais sur la carte, tous n’ont pas de problèmes, seulement quelques-uns.
En général, dans les endroits avec moins de 3 500 personnes, seulement 74,4 % de l’eau est utilisée efficacement. C’est moins que la moyenne nationale, un vrai souci.
C’est pourquoi il est important de penser à transférer la gestion de l’eau à l’intercommunalité. Cela peut aider à mieux prévoir les réparations pour les fuites. « Nous avons réalisé que nous avons trop ou pas assez d’eau. C’est important pour nos politiques publiques. Nous avons rassemblé tout le monde pour discuter et avoir un bon plan pour notre région« , dit Régis Banquet, président de Carcassonne Agglomération.
Petites villes en difficulté avec les fuites d’eau
Certains endroits ont de gros soucis, surtout les petits villages. Par exemple, le village d’Astet en Ardèche, avec juste 40 personnes, perd 91 % de son eau. Dans les montagnes, les tuyaux sont vieux et cassés.
Les Pyrénées-Orientales, les Hautes-Alpes et les Vosges ont aussi beaucoup de problèmes. Des villes comme Scionzier avec 9 000 habitants ou Contes avec 7 500 personnes ont des soucis aussi. Ce n’est pas juste dans les petits villages.
Chaque année, la France dépense 6,5 milliards d’euros pour réparer les tuyaux cassés. Mais il faudrait encore 15 milliards de plus pour tout réparer, dit l’Intercommunalité. C’est énorme, surtout avec d’autres problèmes comme la qualité de l’eau et les sécheresses, qui coûtent aussi cher mais dont les prix ne sont pas encore calculés.
Les coûts élevés des réparations
« Changer les tuyaux sur 1 kilomètre coûte 1 million d’euros, c’est vraiment cher », dit Régis Banquet dans Libération. « Les tuyaux doivent être remplacés tous les 50 ans pour rester en bon état, mais en réalité, cela se fait tous les 120 à 140 ans. Les gens commencent tout juste à réaliser qu’il faut économiser chaque goutte d’eau », ajoute-t-il.
« Les petits villages ont des problèmes. Il faut se regrouper, travailler ensemble pour résoudre ces problèmes. Parfois, il faut changer la façon dont les zones sont organisées », conseille Régis Taisne, de la FNCCR, toujours dans Libération. Il cite l’exemple de la Vendée et de l’Alsace-Moselle, qui ont de grands groupes pour gérer l’eau. Mais attention, travailler ensemble ne garantit pas toujours une meilleure protection. Par exemple, la métropole de Perpignan, avec 36 communes, a 60 % de pertes d’eau.