A l’heure où nous écrivons, cela fait une dizaine de jours que personne ne sait où est le petit garçon. Pour rappel, il avait disparu de sa maison de vacances dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il était chez sa grand-mère au Vernet. Par ailleurs, les autorités qui ont enquêté sur la disparition d’Émile ont aussi enquêté sur son père. Et ce qu’ils ont découvert prête à confusion.
Rappel des faits
La dispersion d’Émile date du 08 juillet dernier. Apparemment, le petit garçon venait de se réveiller de sa sieste. Comme nous l’avons déjà dit, il était en vacances chez ses grands-parents. La dernière fois où on l’a aperçu, il était environ 18 heures. Et ce sont les voisins qui l’ont vu pas loin de sa maison de vacances. Pour l’heure, aucune recherche n’a abouti. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. En effet, des battues ont très vite été organisées aux alentours de la région. Ce qui représente plus de 97 hectares de terrain.
Malgré toutes ces recherches, aucune trace du petit garçon. Le 17 juillet dernier, une enquête préliminaire pour disparition inquiétante a été ouverte. Dès le lendemain, le procureur a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire. Pour l’heure, deux juges d’instructions travaillent en même temps sur le dossier. De ce fait, l’enquête sur sa famille a très vite commencé. Et ce que les autorités ont découvert sur le père du petit garçon peut glacer le sang.
Disparition d’Émile : le passé d’extrémiste droite de son père interroge
L’homme en question s’appelle Colomban S. Il est âgé de 26 ans et est originaire des Yvelines. Il est marié à Marie depuis peu. La petite famille vit à la Bouilladisse. Un petit village situé à 30 kilomètres de Marseille. Côté profession, c’est un ingénieur en structure depuis à peine trois ans. Rien de bien particulier diriez-vous. Mais il faut creuser un peu plus pour découvrir les cadavres dans les placards. Suite à la disparition d’Émile, l’enquête sur son père a révélé des faits inquiétants.
En effet, les autorités ont découvert que celui-ci était un militant d’extrême-droite. Ainsi, il serait un nationaliste et un royaliste du mouvement appelé Action Française. Après, il a aussi rejoint un autre mouvement néofasciste dit Bastion Social Marseille. Et son casier judiciaire n’est pas non plus très reluisant. Apparemment, il a déjà été jugé pour une affaire d’agression contre deux personnes d’origine maghrébine. Autant de faits qui peuvent laisser penser que l’homme est violent.