Investir ensemble en immobilier : les avantages et inconvénients de la copropriété, de la SCI et de l’indivision

Face aux défis pour accéder aux crédits immobiliers, l’investissement collectif devient de plus en plus attractif. Les plateformes favorisant l’immobilier fractionné capitalisent sur cette tendance, bien que des options plus traditionnelles soient également disponibles. Voici comment procéder.

Investir ensemble en immobilier

Quels sont les bons et mauvais côtés d’investir ensemble dans l’immobilier ? Que ce soit par le biais de la copropriété, de la société civile immobilière (SCI) ou de l’indivision. Découvrez les réponses dans notre article.

L’immobilier partagé : Comment investir avec un petit budget

L’immobilier partagé devient de plus en plus populaire. Surtout avec l’émergence de plateformes telles que Tantième et Wally. Cette approche permet aux investisseurs de s’engager dans l’immobilier locatif avec un apport initial aussi modeste que 10 ou 100 euros, avec des gains cibles de 5 % à 10 %.

En investissant, vous possédez une part de l’usufruit du bien et recevez des loyers proportionnels à votre participation. Cependant, il est crucial de comprendre que vous ne possédez pas réellement une part du bien et que les gains annoncés ne sont que des cibles, non des garanties.

Les revenus locatifs sont distribués chaque mois. D’ailleurs, tout comme la plus value au moment de la vente. Elle profite d’une bonne taxation de 30 %. Cependant, investir sur de telles plateformes comporte des risques. Comme la perte en capital à la vente du bien ou la vacance locative.

La SCI : Comment investir ensemble dans l’immobilier

La Société Civile Immobilière (SCI) est le choix le plus fréquent pour les placements collectifs. En optant pour une SCI, le bien immobilier devient une propriété commune. Et les revenus locatifs sont distribués sous forme de parts proportionnelles à l’investissement de chaque membre.

La création d’une SCI offre de même la possibilité d’emprunter auprès d’une banque au nom de la société plutôt qu’individuellement. Elle facilite ainsi l’accès au crédit pour les investisseurs moins solides.

Lors de la répartition des droits de vote, il est important de nommer un gérant responsable des décisions relatives à la société. Comme les rénovations ou la location du bien. Le choix entre une SCI à l’impôt sur les sociétés (IS) ou à l’impôt sur le revenu (IR) doit de même être envisagé. De ce fait, c’est en fonction des profils fiscaux des membres. Car une SCI à l’IS implique une imposition directe sur les gains de la société. Tandis qu’une SCI à l’IR est soumise à l‘impôt sur le revenu.

L’indivision : Acheter en groupe pour des revenus en plus

L’indivision représente sans doute la solution la plus simple pour acheter à plusieurs. Et cela sans avoir à créer une structure spécifique comme la SCI, comme le souligne Manuel Ravier. Vous achetez conjointement un bien avec vos amis et êtes cotitulaires de l’acte de vente.

La répartition des loyers se fait en fonction de la part de chacun. La gestion de ce bien repose sur des décisions collectives. Donc, sans règles spécifiques pour encadrer le processus. Cette approche est pratique pour acquérir une résidence secondaire destinée à la location saisonnière casuelle. Mais peut très vite se compliquer si le bien est loué à un locataire à l’année, tant en termes de gestion locative que de fiscalité.

Written by Abitbol

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