Le budget de 2024 va moins aider les entreprises et donner moins d’argent pour la santé. Voici les mesures du gouvernement pour réduire les dépenses publiques françaises
Le budget de 2024 : Vers l’économie de 12 milliards d’euros
L’État dirigé par Elisabeth Borne poursuit son objectif d’économiser 12 milliards d’euros à partir de 2025. Cette démarche repose sur la réduction des dépenses publiques françaises. Qui reste parmi les plus élevées au monde en proportion de l’économie nationale.
Les détails de ce plan se dessinent dans le projet de loi de finances sur le budget de 2024. Qui reste en ce jour à l’examen au Parlement. L’ambition demeure claire. Il est de diminuer ces dépenses pour atteindre l’objectif de réduction du déficit budgétaire fixé à moins de 3 % du PIB d’ici à 2027. Une promesse faite aux partenaires de l’Union européenne.
Face à une crise sociale, le défi du gouvernement pour économiser, selon Jean-Marc Vittori
Dans ce contexte difficile et une tension sociale palpable, l’État se trouve confronté à l’épineux défi d’identifier les domaines de dépenses à réduire. Selon Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Échos, cette tâche devient que complexe. Il s’inscrit dans une longue tradition de rationalisation budgétaire.
Donc, la nouvelle initiative, baptisée « revue des dépenses publiques », semble toutefois familière. L’absence de signes concrets dans le processus institutionnel actuel, caractérisé par des échanges, des concertations et des préparations, impliquent l’administration.
Ainsi, le Parlement et les partenaires sociaux, ne laisse pas entrevoir des différences significatives. Pour Vittori, la priorité réside dans la prise de décisions claires plutôt que dans des processus institutionnels trop lents.
Le budget de 2024 : Les enjeux de faire des choix pour optimiser les dépenses publiques en France
En France, les tentatives répétées de réduire les dépenses publiques s’aboutissent à des résultats limités sur le budget de 2024. Plutôt que de faire des choix clairs, la méthode adoptée consiste souvent à utiliser le rabot, évitant ainsi les catastrophes. Mais ils affaiblissent de plus en plus l’ensemble des services.
Selon Jean-Marc Vittori, faire des choix implique une organisation différente, telle que déléguer certaines activités à des agences. Comme c’est pratiqué en Scandinavie pour la gestion de l’emploi. Cette approche a aussi été adoptée au Canada avec des résultats efficaces. Pour optimiser les dépenses publiques, la nécessité de faire des choix stratégiques se pose, selon Vittori.
