Découvrez les changements dans le calcul de la Prime d’activité. Êtes-vous sur la liste des perdants ou des gagnants ? Obtenez les réponses cruciales qui influent sur votre budget dès maintenant !
Changement crucial dans le calcul de la Prime d’activité et le RSA à la CAF à partir de février
À partir du 1er février, les choses se compliquent. Sur la déclaration trimestrielle des revenus à la Caisse d’allocations familiales (CAF), un montant important doit désormais être mentionné. C’est le « montant net social », apparu sur la plupart des bulletins de paie en juillet dernier. Cette ligne spéciale, également appelée « MNS », doit être indiquée. Car elle détermine les droits et le niveau de certaines prestations sociales.
Pour les bénéficiaires de la prime d’activité ou du RSA, cette simplification pourrait avoir des conséquences financières. Fini le simple « net à payer » en bas de la fiche, que beaucoup reportaient sur leur déclaration. Désormais, le « montant net social » devient la nouvelle référence pour le calcul des prestations, incluant tous les avantages en nature et les éléments considérés comme facultatifs. Un changement majeur qui mérite toute votre attention.
Gros changement : Certains auront plus, d’autres moins
Selon un papier de la CAF, ça va bouger. Par exemple, la bouffe, les tickets restos, et les sous pour la prévoyance et la retraite (pour chef et employé) sont maintenant dans le « montant net social » (MNS). La CAF dit que ça peut causer des différences entre le salaire perçu et le MNS, et la CGT proteste en disant que ça fera baisser les aides pour la plupart.
Regardons Gaël, qui travaille à la Sécu et touche la prime d’activité. Avant, il disait qu’il gagnait 1 560 euros. Maintenant, avec le MNS, c’est 1 651 euros. Sa prime, qui était de 159 euros par mois, va passer à 123 euros avec le nouveau calcul. C’est du costaud, car ça change vraiment les sous pour certains.
Gagnants et perdants : Ce qui change avec la réforme
Un conseiller de l’État admet que certains seront perdants à cause de la réforme. Il pointe des instructions floues par le passé sur ce que les allocataires devaient déclarer, entraînant des erreurs. Cependant, il souligne également qu’il y aura des gagnants, ceux qui n’ont rien touché par ignorance de leurs droits, mais qui en profiteront maintenant.
Le ministère des Solidarités, contacté aujourd’hui, indique que la période de test entre juillet et décembre a permis de détecter des effets indésirables. Il conduit à des mises à jour. Par exemple, les contributions prévoyance et retraite supplémentaire ont été exclues du calcul. Un changement qui peut faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre.