Offrir des repas bio dans les cantines peut coûter plus cher. Le prix dépend des aliments choisis et de leur provenance. Mais choisir des repas plus sains peut aider les enfants à être en meilleure santé.
Promotion du bio dans les cantines : défis et solutions
Plus de produits bio dans les repas des cantines, c’est l’objectif de la loi Egalim. Mais pour les collectivités, garder des prix abordables est un défi. L’État organise une réunion pour trouver des solutions.
Depuis janvier 2022, la loi oblige les restaurants collectifs à proposer 50% de produits de qualité, dont 20% de bio. Cela concerne les cantines scolaires, les hôpitaux, et même les prisons. En 2024, cette règle s’étendra également aux restaurants privés.
Défis des cantines : Coût de la nouvelle Loi
Le président de la région Bretagne dit que les villes doivent payer plus pour la loi Egalim. Cela signifie environ 30 centimes de plus par repas dans les cantines publiques bretonnes. La Bretagne fait des progrès, mais n’a pas encore atteint tous les objectifs.
Le ministre de l’Agriculture dit que le financement de cette loi doit être une priorité. Cela coûtera environ 120 millions d’euros pour les cantines d’État. Un rapport de l’Etat de mai 2023 dit que le surcoût moyen est entre 0,14 et 0,42 euro par repas selon les secteurs. Il est important de ne pas hausser les tarifs pour les usagers, surtout dans les écoles.
Cantines innovantes : Produits locaux et d’autres choix végétariens
À Brousse, dans le Puy-de-Dôme, la cantine scolaire privilégie les produits bio. Ils représentent 67% des repas servis, sans changer la quantité ou le prix. La commune s’approvisionne localement, ce qui permet des économies sur le transport.
À Manduel, dans le Gard, les cantines offrent 40% de produits bio et 80% de produits locaux. Pour compenser le coût élevé de la viande bio, un repas végétarien est proposé chaque semaine. Malgré ces initiatives, la France est encore loin d’atteindre les objectifs de la loi Egalim. En 2022, seulement 27,5% des achats de produits alimentaires étaient durables, dont 13% de bio.