Les Bourses européennes chutent lourdement, les investisseurs inquiets face à la volatilité des marchés. La volatilité actuelle a provoqué des pertes importantes pour de nombreux acteurs du marché. Les fluctuations des cours ont affecté divers secteurs. Elles entraînent une baisse notable des indices boursiers.
Les Bourses européennes chutent face à l’inflation américaine et les inquiétudes sur la politique monétaire
Ce vendredi, les Bourses européennes s’apprêtent à ouvrir en baisse. Cela suite à une inflation américaine qui a dépassé les attentes. Les indicateurs préliminaires suggèrent un recul de 0,21% pour le CAC 40 parisien, de 0,11% pour le FTSE à Londres, de 0,23% pour le Dax à Francfort et de 0,26% pour l’EuroStoxx 50.
Malgré une légère remontée des rendements obligataires après une baisse importante la semaine dernière. La Réserve fédérale devrait maintenir sa politique monétaire inchangée. Les stratégistes d’ING notent que les taux hypothécaires et les coûts d’emprunt des cartes de crédit atteignent des niveaux records. Ce qui suggère une politique monétaire restrictiv.
Des commentaires négatifs d’un membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne renforcent de même la pression sur les marchés européens. Les investisseurs restent à l’affût de l’indicateur de confiance des ménages du Michigan.
Les marchés des changes et du pétrole en mouvement vendredi
Sur le marché des changes, le dollar marque une pause après avoir bondi jeudi suite à la publication des données d’inflation aux États-Unis. Il recule de 0,19% face à un panier de devises de référence. Tandis que l’euro prend 0,2% à 1,0547 dollar et que la livre sterling progresse de 0,25% à 1,2204 dollar.
En Asie, le yen se renforce de 0,12% à 149,62 yens pour un dollar. Tandis que le dollar australien reste stable à 0,6318 dollar. En ce qui concerne les taux, les rendements des titres américains ont reculé après avoir connu une hausse jeudi suite à la publication des chiffres d’inflation.
Le rendement du Treasury à dix ans a reculé de 4,3 pb à 4,6683%. Il perd 16 pb depuis son plus haut en 16 ans atteint il y a quatre séances. Tandis que le taux à deux ans a cédé 2,8 pb à 5,0432%.
Enfin, sur le front du pétrole, les prix progressent après de nouvelles sanctions américaines contre les exportations de brut russe et alors que les inventaires mondiaux devraient diminuer au quatrième trimestre, selon les données de l’OPEP. Le Brent avance de 0,69% à 86,59 dollars le baril. Tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) gagne 0,88% à 83,64 dollars.