La réforme des retraites est toute récente. Les négociations pour la retraite complémentaire Agirc-arrco ont débuté mardi.
Réserve de 68 millions d’euros : les enjeux des négociations pour la retraite Agirc-arrco
Le régime complémentaire Agirc-arrco, destiné aux travailleurs du secteur privé, offre un revenu complémentaire à la retraite. Les négociations ont débuté suite à la fin de l’accord-cadre de 2019. Alors, avec quatre séances deviennent prévues de septembre à octobre pour établir de nouvelles règles pour 2023-2026. Il est essentiel de noter que ce régime jouit d’une santé financière solide.
Puis, avec un excédent de 2,6 milliards en 2021 et 5 milliards en 2022. Donc, il prévoit un surplus de 6 milliards en 2023, garantissant une stabilité financière à long terme. Mais, il existe de nos jours une réserve de 68 millions d’euros. Enfin, une somme suffisante pour garantir les paiements pendant six mois.
Les syndicats ont l’intention d’utiliser cette réserve de manière stratégique pour atténuer les répercussions de la réforme sur les revenus des retraités. Cette décision vise à offrir un soutien financier aux bénéficiaires du régime Agirc-arrco. Et aussi, à minimiser les conséquences de tout changement qui pourrait découler des négociations en cours.
Les syndicats réclament la fin du bonus/malus et des améliorations pour les retraités
Les syndicats insistent sur la suppression du système bonus/malus. Ce dispositif avait été instauré en 2019 pendant une période financièrement difficile. Ainsi, il permet d’inciter les travailleurs à prolonger d’un an leur activité avant de prendre leur retraite. À l’époque, l’âge de départ à la retraite était de 62 ans, obligeant ces employés à attendre jusqu’à 63 ans, même s’ils avaient validé le nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein.
Ce régime a fait un excédent de 5 milliards en 2022 pour les salariés privés. Agirc-Arrco. Si un employé choisissait de prendre sa retraite sans tenir compte de cette règle. Donc, il subissait une réduction de 10 % de sa pension complémentaire pendant trois ans. Les syndicats FO et CGT réclament non seulement la suppression de ce système. Enfin, ce qui permet d’affecter les revenus des retraités. Mais aussi une revalorisation des pensions, ainsi qu’une réduction des cotisations.