Dans un document statistique qui a été récemment divulgué par la DGFiP, on apprend que la taxe d’habitation enregistre actuellement une variation très importante. Certains contribuables ont souligné le fait que leurs impôts ont énormément augmenté. De l’autre côté, certains constatent pourtant une baisse remarquable de leurs impôts. Que dit la DGFiP concernant ce contraste ?
La taxe d’habitation : des changements remarquables !
Actuellement, la France compte plus de 3,6 millions de résidences secondaires. Ayant dévoilé des statistiques à ce sujet, la DGFiP a alors causé la stupéfaction de certains. Sur l’année 2022, les propriétaires de ces résidences ont donc payé une moyenne de 712 euros de taxe d’habitation. Après analyse, la DGFiP explique que cela représente une hausse remarquable de 3,3 %. Et ce, en comparaison avec l’année précédente. Toutefois, l’organisme a souligné que ce chiffre enregistre pourtant une grande disparité.
En fonction du type de logement, les propriétaires ont fait des constatations différentes. Notamment, en ce qui concerne la taxe d’habitation. À titre d’exemple, les maisons secondaires enregistrent 772 euros sur cette même année. Il en est de même pour les appartements secondaires. En effet, les propriétaires ont dû payer 941 euros de taxe. Ces chiffres représentent une hausse de 4,8 % et 5,3 % par rapport à 2021. Pour quelle raison les résidences secondaires sont-elles plus taxées que les maisons secondaires ? Qu’est-ce qui explique une telle différence? Face à cette question, la DGFiP propose une réponse assez surprenante.
Une question de localisation !
Pour justifier cette différence remarquable, la DGFiP a donné une explication pour le moins surprenante. Attention, vous n’allez pas y croire. « Les appartements secondaires se trouvent plus souvent dans des lieux très touristiques ou denses ». Explique la Direction générale des Finances publiques. C’est aussi simple que cela. De ce fait, les appartements secondaires sont donc soumis à des taxes plus élevées.Ce qui est tout à fait naturel.
À l’inverse, les maisons secondaires sont souvent localisées dans des régions ou des zones plus reculées. Dans ces zones rurales, les taxes d’habitation sont plus bas. Pour rappel, la taxe d’habitation se calcule en fonction de la « valeur locative cadastrale » du bien immobilier. C’est le loyer annuel potentiel sui représente en grande partie cette valeur. Loyer annuel réel ou simulé.que le bien pourrait générer. Cette somme est donc multipliée par les taux d’imposition. Il faut savoir les collectivités locales qui en décide. C’est ainsi qu’on obtient le total à payer.