Elisabeth Borne encourage la mixité sociale en changeant les choix de logements dans les quartiers prioritaires. Les précaires pourraient ne plus être les seuls à en profiter. Découvrez les récentes mesures pour une sélection équitable.
L’État français favorise la mixité sociale en révisant les parts de logements dans les quartiers prioritaires
L’État français, sous l’impulsion de la première ministre Elisabeth Borne. Il a depuis peu annoncé son intention de lancer la mixité sociale en révisant les attributions de logements dans les quartiers prioritaires. Dans le cadre de cette mesure, les préfets ne devront plus classer de logements aux ménages les plus en difficulté. Surtout dans ces zones spécifiques.
L’objectif affirmé est de répartir de manière plus équilibrée les différentes catégories sociales. La première ministre a souligné que la concentration des problèmes en un seul lieu ne fait qu’aggraver la situation. Par conséquent, les ménages reconnus comme étant éligibles au « droit au logement opposable » (DALO) ne seront plus logés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Des infos selon les précisions apportées par Matignon.
Le Monde évoque les règles de partage d’articles et les réactions face à la politique de mixité sociale
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Les préfets devront cesser la création de places d’hébergement d’urgence pour les SDF dans les quartiers concernés. Les ménages DALO, priorisés pour les logements sociaux. Ils sont au nombre de 35 000 ayant obtenu ce droit en 2022. Tandis que plus de 93 000 demeurent en attente, surtout en région parisienne.
Les associations ont vivement réagi. Manuel Domergue de la Fondation Abbé Pierre a déploré une décision illégale qui priverait l’accès à un tiers du parc HLM. Le député François Piquemal de La France insoumise a appelé à sanctionner sévèrement les maires refusant de respecter la loi SRU.
L’État français annonce plusieurs mesures en plus pour lutter contre les discriminations
L’État a dévoilé d’autres actions visant à lutter contre les discriminations. Puis, d’améliorer l’accès à l’emploi, au logement et aux prêts bancaires. À partir de 2024, des tests massifs seront lancés pour évaluer les discriminations.
Dans le domaine de l’éducation, l’extension des cités éducatives, la prolongation des heures d’ouverture des collèges et l’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques dans cinq cents quartiers sont prévus.
Des projets tels que le programme « Entrepreneuriat quartiers 2030 » et le programme « Quartiers résilients » sont de même annoncées. Ils visent à lancer la création d’entreprises et à verdir la politique de la ville.
En même temps, des mesures de fermeté sont en vues pour répondre aux émeutes urbaines. Par exemple, l’encadrement des délinquants par des militaires. Ensuite, un nouveau plan national de lutte contre les stupéfiants.