Les bénéficiaires de l’allocation chômage devront-ils s’inquiéter ? Pôle emploi a apporté quelques modifications concernant cette aide. Récemment, il y a eu des changements sur les conditions d’attribution à la suite de la sortie d’un nouveau décret. On vous fait le point.
Allocation chômage, une mise à jour radical qui fait beaucoup de bruit
Pôle emploi a apporté quelques modifications pour octroyer l’allocation chômage. Cette nouvelle a été annoncée le 18 avril 2023. Ainsi, elle est en vigueur de lendemain même après sa publication, c’est-à-dire le 19 avril. Mais apparemment, ceci n’était pas bien accueilli par les employés et les chômeurs.
Concrètement, cette mesure est prise à l’encontre des travailleurs qui font un abandon de poste. Si tel est le cas, ils ne pourront plus toucher l’allocation chômage versée aux demandeurs d’emploi. En effet, cette décision résulte de l’adoption de la loi sur l’assurance chômage qui a eu lieu en novembre dernier.
Il est également à savoir que l’abandon de poste volontaire conduit à un licenciement pour faute grave. Si auparavant, un salarié peut bénéficier de plein droit des indemnités de Pôle emploi ; désormais ce ne serait plus le cas. Dans ce sens, si un salarié ne se présente pas à son travail pendant 15 jours ou plus, après une mise en demeure, il gagne d’office le statut de démissionnaire.
Comment échapper à cette nouvelle mesure ?
Environ 123 000 personnes seront concernées par cette nouvelle mesure concernant l’allocation de chômage. Cependant, il existe toujours des exceptions. Pour ne pas être pénalisé par cette nouvelle règle, le salarié doit présenter un justificatif de son absence. Ce serait peut-être pour des raisons médicales, ou encore une preuve de l’exercice de son droit de grève ou de son droit de retrait.
Pour ne pas risquer de perdre l’allocation de chômage, le salarié peut justifier son refus d’exécution de faire son travail lorsque ceci est contraire aux réglementations. Cela peut être également à la suite d’un changement de son contrat de travail initié par l’employeur. Par ailleurs, outre ces cas cités ci-dessous, il est également possible de saisir les Prud’hommes pour préserver son droit surtout en cas de litige ou protestation.
