Le gouvernement prévoit une réforme du RSA après celle des retraites. Voici les 3 principaux changements à connaître. Tous les détails à découvrir !
Réforme du RSA : Améliorer le retour à l’emploi !
Le RSA est un filet de sécurité pour de nombreux ménages. Mais pourquoi une réforme du RSA ? Les chiffres inquiétants montrent que près de la moitié des inscrits restent au RSA après sept ans. Et seulement un tiers ont trouvé un emploi, dont à peine plus d’un sur dix en CDI.
De plus, 17 % des allocataires n’ont reçu aucun accompagnement. Face à ce constat de la Cour des comptes, le gouvernement souhaite stimuler le retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA, d’où la réforme. Découvrez les changements prévus pour améliorer la situation. Ainsi que de favoriser l’emploi des allocataires.
Les principaux changements !
L’inscription automatique à Pôle Emploi arrive !
Actuellement, 40 % des bénéficiaires du RSA ne sont pas inscrits à Pôle Emploi. Ce qui les prive d’aide et de projet. Cependant, le gouvernement a prévu une réforme pour les inscrire automatiquement. Cette mesure, selon le ministre du Travail, Olivier Dussopt, vise à réduire les inégalités. Il veut offrir davantage de soutien aux allocataires du RSA.
Réforme du RSA : Des heures de travail pour bénéficier de l’aide !
Selon la réforme du RSA envisagée, il faudra effectuer des heures de travail pour être éligible à l’aide. Cette mesure, annoncée par Emmanuel Macron. Elle vise à encourager l’activité professionnelle des bénéficiaires. Le gouvernement souhaite que le plus grand nombre d’allocataires puisse bénéficier de 15 à 20 heures d’activité par semaine, selon Olivier Dussopt, le ministre du Travail.
Cependant, ces heures d’activité ne sont pas mentionnées dans le texte officiel sur la réforme du RSA. Mais plutôt dans un « contrat d’engagement » entre l’allocataire et l’administration. Des ajustements pourront être faits au cas par cas.
Réforme du RSA : Un contrat d’engagement pour tous les chômeurs
Le projet de loi « pour le plein emploi » propose d’étendre le contrat d’engagement à tous les chômeurs, déjà en vigueur pour les allocataires du RSA. Ce contrat établit les règles entre l’État et les bénéficiaires.
En échange de l’aide financière, les chômeurs doivent s’activer pour trouver un emploi ou se former. Cela avec des actions et démarches spécifiées dans le contrat d’engagement mutuel (CEM). C’est comme un plan personnalisé d’accès à l’emploi. Il fixe les droits et devoirs de chacun. En cas de non-respect du contrat, des sanctions peuvent être appliquées si la réforme du RSA est adoptée.