Une majorité de syndicats a donné son feu vert à l’accord sur la hausse des pensions des retraites complémentaires. Cet accord représente une avancée importante pour les employés retraités. Eux qui verront leurs pensions monter grâce à cette décision. Cet accord par les syndicats est un pas important vers une meilleure sécurité financière pour les retraités.
Décision majeur par les Syndicats pour une hausse des pensions Complémentaires le 1er Novembre
Lundi 9 octobre, trois syndicats majeurs (CFDT, CFTC, FO) qui représentent la majorité des travailleurs du secteur privé ont annoncé leur intention de signer le nouvel accord sur les retraites complémentaires de l’Agirc-Arrco. Il entraîne ainsi une hausse importante de 4,9% des pensions à partir du 1er novembre.
La CGT et la CFE-CGC devront encore se prononcer. Mais leur non-signature ne remettrait pas en cause la validité de l’accord. La CFDT qualifie cet accord d’équilibrer avec des avantages importants pour les employés et les retraités.
La CFTC, quant à elle, salue les avancées sociales permises par la bonne gestion des partenaires sociaux. FO, de son côté, a pris la décision unanime de signer cet accord. Il souligne ainsi son importance pour les employés.
Pensions Agirc-Arrco montée de 4,9% au niveau de l’inflation
À partir du 1er novembre, les pensions des 13 millions de retraités allocataires de l’Agirc-Arrco seront haussées de 4,9%, proche à l’inflation. Entre 2024 et 2026, cette hausse pourrait être un peu inférieure. Elle peut être réduite de maximum 0,4 point par rapport à l’inflation, selon les conditions économiques.
Cependant, le conseil d’administration pourrait choisir de la maintenir au niveau de l’inflation. Un aspect majeur de cet accord est la fin du « malus ». Une décote temporaire de 10% appliquée depuis 2019 sur les pensions de nombreux retraités. Même s’ils avaient toutes les conditions légales.
Cette décote sera supprimée dès le 1er décembre pour les nouveaux retraités. Puis, petit à petit pour l’ensemble des retraités concernés à partir d’avril. En outre, l’accord consolide l’unité entre le patronat et les syndicats sur un point important. C’est leur opposition à la création d’un « tuyau financier » vers l’État.
Ce dernier envisageait de leur réclamer entre 1 et 3 milliards d’euros annuels d’ici 2030. Cela pour financer la hausse des petites pensions prévue par la réforme des retraites et le retour à l’équilibre du système global.