L’État se tourne vers les comptes dormants vieux de plus de 30 ans pour financer les associations. Ce projet vise à mobiliser des ressources inconnues depuis des décennies au profit de causes importantes. Votre soutien à cette mesure pourrait avoir un impact important sur la communauté.
L’État : 20 millions d’euros de plus pour soutenir les petites associations locales grâce aux comptes dormants inactifs
L’État français a l’intention de hausser le financement des petites associations locales sans augmenter la dette de l’État. Ce projet repose sur une mesure visant à puiser davantage dans les comptes bancaires inactifs. Des comptes qui, jusqu’à présent, servaient à rembourser la dette nationale.
Selon Prisca Thévenot, la secrétaire d’État à la Jeunesse, environ 20% du volume de ces comptes dormants a été affecté au financement associatif depuis 2020. Ce pourcentage devrait doubler pour atteindre 40% dans le futur. Des amendements seront présentés dans le projet de loi de finances. Cela pour mettre en œuvre cette mesure qui vise à soutenir les petites associations locales. Puis, de faire renforcer leur impact dans les communautés du quotidien.
Une hausse du financement associatif grâce aux comptes dormants
En ce moment, les comptes bancaires inactifs des particuliers ou des associations sont déposés à la Caisse des Dépôts. Après 30 ans, les fonds sont reversés à l’État. L’objectif est de porter la part revenant aux associations de 20 à 40%.
Prisca Thévenot, la secrétaire d’État à la Jeunesse. Elle explique que cela décrira environ 20 millions d’euros en plus par an. D’ailluers, en plus des 50 millions déjà versés aux associations via le FDVA (Fonds pour le développement de la vie associative).
Ce fonds soutient le fonctionnement et les projets innovants des petites et moyennes associations. Y compris les associations sportives, locales, MJC et les comités des seniors. Cette mesure vise à renforcer l’impact des associations dans leur contribution à la vie communautaire.
Soutien financier et administratif aux associations : 20 millions d’euros
Face à l’appel pressant des associations en trouble, l’État a réagi. Prisca Thévenot, secrétaire d’État à la Jeunesse, affirme que l’État soutient les associations sur les plans financiers. Mais de même sur le plan administratif malgré les contraintes budgétaires. Une réunion regroupant environ 200 associations s’est tenue mardi. Et un groupe de travail sera formé, en collaboration avec le Mouvement associatif et le Haut conseil à la vie associative.
L’objectif est de faciliter les procédures administratives d’ici décembre. D’ailleurs, la secrétaire d’État comprend les soucis des petites associations. Elles qui estiment consacrer trop de temps à des tâches administratives au détriment de leur impact réel sur le terrain. De ce fait, cet effort vise à rendre le processus plus efficace et à soutenir ces acteurs importants de la société.