Liberté et dignité : Fin de la déconjugalisation de l’Allocation Adulte Handicapé ( AAH) dès le 1er Octobre !

Dès le 1er octobre, la déconjugalisation de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) prend effet, mettant fin à l’influence du revenu du conjoint sur le calcul de l’AAH. Cette autonomie financière, réclamée depuis de nombreuses années par les personnes en situation de handicap, devient enfin une réalité.

AAH octobre

Liberté pour l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) : Le 1er Octobre, fini le sentiment d’injustice ! Voir tous les détails importants dans les lignes suivantes.

Dépendance financière et sentiment d’infériorité : Le combat pour l’égalité

Laurence, touchée par une maladie incurable. Elle se heurte à une dépendance financière qui la frustre. Elle se demande pourquoi les personnes en situation de handicap ne profitent pas du même traitement en couple. Pendant deux décennies, elle a milité avec détermination pour la déconjugalisation de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). Cela au sein de l’APF-France handicap.

Elle souligne que la dépendance financière génère un sentiment d’infériorité. Mais son caractère fort l’a toujours empêchée de se décourager. Pour Laurence, l’obligation d’abandonner son emploi à cause de la maladie n’était pas un choix.

Elle partage le sentiment d’être diminuée lorsqu’elle doit solliciter de l’argent à son conjoint. Elle est convaincue que la dépendance, en particulier pour les femmes, appartient à une époque révolue. D’ailleurs, elle trouve incroyable que cette situation n’ait pas été résolue plus tôt.

La déconjugalisation de l’AAH : Un droit enfin acquis en Octobre

Le 1er octobre, la déconjugalisation de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) sera une réalité. Ce fut un long combat pour que le calcul de cette allocation ne soit plus lié aux revenus du conjoint. Angélique Reptin, cheffe de projet sur les droits et les revendications à l’APF-France Handicap en Bretagne. Elle souligne : « C’est un droit enfin acquis. »

En France, entre 160 000 et 190 000 personnes qui ne touchent que l’AAH perdent en moyenne près de 350 euros chaque mois en couple. Voire ne reçoivent rien si le conjoint gagne plus de 21 000 euros par an. Pour elles, la déconjugalisation sera donc bénéfique.

Cependant, pour ceux qui travaillent tout en bénéficiant d’un complément d’AAH, le nouveau mode de calcul pourrait être défavorable. Mais le texte de loi prévoit que l’option la plus avantageuse soit retenue entre l’individualisation et le maintien de la conjugalisation. Ce qui concerne près de 60 000 personnes aujourd’hui.

L’autonomie financière en question

Pour certains, maintenir l’intégralité de leur allocation, ainsi que leur indépendance financière. Ce qui signifiait cacher leur relation, divorcer ou renoncer au mariage. Charlotte, en situation de handicap depuis la naissance, raconte avoir dû cocher « célibataire » sur les formulaires de la CAF.

Une situation qu’elle trouve malheureuse mais inévitable. Pour cette jeune femme de 31 ans, la déconjugalisation est plutôt perçue comme « une stigmatisation supplémentaire ». Elle estime que les personnes en situation de handicap devraient avoir le droit d’être en couple sans attendre une loi. Da’illeurs, pour ne pas se sentir encore plus différentes.

Elle aspire à être considérée comme normale dans la société. La déconjugalisation de l’AAH est une étape parmi d’autres dans le combat à mener. Comme le souligne Angélique Reptin. La question de la revalorisation de l’allocation, actuellement à 971 euros par mois. C’est en dessous du seuil de pauvreté, est de même cruciale pour améliorer l’inclusion.

Written by Abitbol

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