Bientôt, les restaurants diront les plats non faits sur place. Nouvelle règle pour plus de transparence. Soyez avertis en mangeant dehors !
Une nouvelle règle oblige les restaurants à signaler les plats non faits sur place
Dans une vision visant à lancer une plus grande transparence dans les restaurants français. La ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire, a annoncé la mise en place d’une nouvelle règle pour les établissements de restauration.
D’ici la fin de l’année, les restaurants seront tenus de bien signaler les plats qui ne sont pas préparés sur place. Cela selon les informations citées par La Tribune ce samedi 21 octobre. Le label « fait maison » deviendra une garantie importante dans les 175 000 restaurants du pays.
L’objectif de cette mesure devrait être mise en œuvre d’ici la fin de l’année. Elle permet de protéger les clients, de soutenir les restaurateurs proposant des plats bien faits sur place. Puis, de préserver la gastronomie française. Elle est inscrite au patrimoine culturel immatériel mondial de l’UNESCO depuis 2010.
Alors que les plats préparés à partir de produits bruts dans les restaurants sont déjà mentionnés sur les menus. Donc, les plats industriels chauffés au micro-ondes sans signalétique spécifique devraient être très identifiés d’ici 2025. Voire dès l’année prochaine, pour offrir une transparence totale aux clients dans leur choix culinaire.
Transparence culinaire : les chefs célèbres saluent ce nouveau projet
L’annonce de cette nouvelle règle obligeant les restaurants à signaler les plats non préparés sur place. D’ailleurs, elle a été très applaudie par des chefs de renom en France. Parmi eux, Philippe Etchebest, le chef étoilé célèbre et star de Top Chef. Puis, Stéphane Manigold, président du groupe Éclore, propriétaire de plusieurs restaurants prestigieux. Ils ont exprimé leur soutien à cette mesure.
Ces professionnels de la gastronomie notent l’importance de fournir des informations claires aux clients. Puis, de garantir une concurrence équitable entre les restos. La France, depuis peu évincée du top 10 des classements gastronomiques mondiaux au profit de pays comme l’Allemagne et l’Italie,. Elle a besoin de cette mesure pour réaffirmer sa position de leader culinaire.
Cependant, avant son entrée en vigueur, la règle devra être très définie lors de débats parlementaires. Et de discussions avec les acteurs du secteur du resto. D’ailleurs, cela ce qui concerne les mécanismes de contrôle qui l’accompagneront.