Découvrez la véritable composition du surimi et apprenez à sélectionner les bâtonnets de qualité supérieure ! Quels sont les ingrédients du surimi ? Suivez ces conseils pour faire le bon choix. Tous les détails sont présentés ici.
Évolution du surimi : Du traditionnel au commercial
Le surimi japonais tire son inspiration de la méthode traditionnelle du kamaboko. Une technique de conservation du poisson dans le sel. Mais les surimis des grandes surfaces diffèrent de cette version artisanale. L’industrie agroalimentaire a altéré la recette pour la rentabilité, au détriment du goût et de la qualité. La part de poisson dans les surimis industriels reste basse. Elle ne dépasse en général pas 30 %.
Les détails sur les zones et les méthodes de pêche sont rares. Les surimis commerciaux incluent de l’eau, de l’amidon, des conservateurs, du sucre et du sel en quantité importante. Le sel sert de conservateur et retient l’eau pour hausser le poids. Associé au sucre et à l’huile, le sel crée un mélange addictif.
En conséquence, une consommation excessive de ces surimis peut être calorique. La transformation du surimi, d’une préparation traditionnelle à un produit commercial, montre comment l’industrie peut altérer un mets pour des raisons économiques. Elle affecte ainsi sa qualité et sa valeur nutritionnelle.
Sélectionner les meilleurs : Conseils de choix
Pour choisir un surimi de qualité, il est crucial de comprendre sa composition. Transformé, ce produit peut contenir des quantités excessives de sucre, de sel ou de gras. Selon la norme Afnor NFV 45-068 depuis 1997, les surimis français doivent comporter au moins 30 % de chair de poisson. Les poissons utilisés incluent des espèces économiques. Comme le colin d’Alaska, le merlan bleu de l’Atlantique nord ou le merlu blanc.
Les différentes variétés de surimi présentent des divergences notables en termes d’ingrédients. Pour choisir les meilleurs produits, l’examen attentif des ingrédients et de leurs proportions est primordial. Car ils sont toujours répertoriés par ordre d’importance. Une marque qui met le « poisson » en premier ingrédient est favorable.
Optez pour ceux contenant plus de 30 % de chair de poisson. Puis scrutez les autres composants. Interrogez-vous sur leur présence dans votre cuisine. La fécule de maïs est valide. Tandis que la gomme xanthane est moins souhaitable. Évitez les additifs comme les disphosphates et les triphosphates. Suivre cette méthode vous aidera à faire les bons choix parmi les surimis disponibles.
Décortiquer la composition et choisir sagement le bon surimi
Après avoir écarté les surimis à seulement 30 % de chair de poisson et ceux aux ingrédients douteux. Penchons-nous sur les autres composants. L’ajout d’œuf vise à réduire les coûts de la chair de poisson, plus onéreuse. Il hausse le taux de protéines. Pourtant, l’œuf n’est pas très néfaste. La couleur orangée du surimi est artificielle et provient d’extrait de paprika.
Bien que cet élément soit inoffensif, il est préférable d’éviter les autres colorants synthétiques. Le surimi n’est pas vraiment mauvais. Mais sa consommation excessive est déconseillée. Il ne peut pas remplacer le poisson. Car il possède trois fois moins de protéines. De plus, étant hautement transformé, il subit de nombreuses étapes avant d’aboutir au produit final. Une consommation modérée est donc recommandée.